C'était une rue de la soif grouillant de monde, privilégiée des soirées étudiantes, des barathons, des Enterrements de vie de garçons ou de jeune fille. Désormais déserte, les pancartes "Happy Hour" ont été troqué pour " bails à céder". De la rue de Lappe, près de la place de la Bastille, autrefois débordante de bars, il ne reste plus que quelques adresses résistant à la tendance. Les bars à shots se sont faits plus rares tandis que restaurants et coffee shop prennent de plus en plus le pas sur les spots festifs. Autrefois bruyante en soirée, la rue de Lappe nous parait aujourd'hui un peu plus assagie.
Il faut dire que ce lieu trainait une certaine réputation. Il fut pendant longtemps un spot privilégié des fêtards prêts à boire jusqu'à plus soif. Et voici que la rue de Lappe opère sa transition. Le covid et le confinement aurait déjà été un premier coup de massue, auquel s'ajoute l'été des Jeux Olympiques lors duquel une partie de la capitale était restée dans l'angle mort des visiteurs. C'est ainsi que dans le coin on explique cette désertion.
Quelques lieux festifs subsistent néanmoins dont le Balajo, connu pour ses soirées salsa et hip-hop. Il cohabite avec quelques pubs ayant survécut à la tempête, ainsi que des adresses gourmandes nouvelle génération dont le Ti Dodp Gourmand.



















