Covid : le pass sanitaire conditionné à une 3e dose pour les plus de 50 ans ?

Par Cécile de Sortiraparis · Publié le 16 novembre 2021 à 15h02
A partir du 1er décembre, les personnes qui ont entre 50 et 64 ans pourront prendre rendez-vous pour obtenir leur 3e dose de vaccin contre le Covid-19. Cette tranche de la population risque-t-elle de perdre son pass sanitaire si elle ne se soumet pas à cette dose de rappel, comme les plus de 65 ans ?

Emmanuel Macron a confirmé, le 9 novembre dernier lors de son allocution, que les plus de 65 ans ne pourront conserver leur pass sanitaire que s'ils ont fait leur troisième dose. « Si vous avez été vaccinés depuis plus de 6 mois, je vous demande d’aller prendre rendez-vous. A partir du 15 décembre il faudra justifier d’un rappel pour prolonger la validité de votre pass sanitaire», annonçait-il, en s'adressant aux personnes vulnérables et aux plus de 65 ans.

L'instant d'après, le président de la République ajoutait que cette dose de rappel serait bientôt accessible aux 50 ans et plus. A partir du 1er décembre, les 50-64 ans pourront recevoir leur troisième dose. Nombre d'entre eux se sont alors posé la question : risquent-ils, eux aussi, de perdre leur pass s'ils ne font pas la nouvelle dose de vaccin ?

Dans une interview accordée à Ouest France, le ministre de la Santé Olivier Véran a répondu à cette question. Selon l'homme politique, cette possibilité n'est pas encore envisagée par le gouvernement.

« Nous n’avons pas pris cette décision aujourd’hui. Les 50-64 ans recevront leurs doses de rappel à partir de décembre, il faut de toute façon leur laisser le temps nécessaire pour se vacciner. Par ailleurs, nous tiendrons compte des conditions de circulation du virus à ce moment-là », a indiqué le ministre.

Les conditions pour conserver le pass sanitaire ne sont donc pour le moment pas tout à fait définies, et dépendent de l'évolution de la situation sanitaire dans les prochains mois.

A la mi-novembre, le gouvernement s'inquiète d'une résurgence de l'épidémie. « La circulation du virus s’est accélérée depuis maintenant quelques semaines, de l’ordre de 30 % à 40 % d’augmentation par semaine. Nous ne sommes pas encore dans une phase dite exponentielle, mais nous sommes très clairement dans un démarrage de vague », a prévenu Olivier Véran.

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