Après la suspension du pass vaccinal, la fin de l'obligation du port du masque en France... Le gouvernement a annoncé que le masque ne serait plus obligatoire dans les transports en commun à compter du 16 mai 2022. Après cette date, les Français ne seront plus tenus de porter le masque, que ce soit en intérieur ou en extérieur, exception faite des établissements médicaux, qui peuvent toujours imposer son usage.
Coronavirus : fin du port du masque dans les transports en commun ce lundi
En France, l'évolution de l'épidémie de coronavirus encourage le gouvernement à lever une nouvelle restriction. Ainsi ce 16 mai 2022 marque la fin du port du masque obligatoire dans les transports en commun. [Lire la suite]
Cette décision sonne comme une délivrance pour de nombreuses personnes, mais qui inquiète tout de même les professionnels de santé : on compte toujours plus de 40 000 nouveaux cas par jour, et plus d'une centaine de morts du Covid-19 ces dernières 24 heures.
Invité sur le plateau de BFMTV ce jeudi 12 mai, le ministre de la Santé Olivier Véran s'est justifié : « La situation est sous contrôle. Nous connaissons les risques, nous sommes protégés collectivement face à cette vague de variant Omicron que nous avons affronté avec un minimum de dégât sanitaire. On met des mesures de freinage quand il le faut, et on les relève progressivement à mesure que les contaminations diminuent. »
Le ministre rappelle que, si le masque n'est plus obligatoire, son usage reste cependant recommandé dans les endroits très fréquentés, notamment pour les personnes à risque face au virus.
Par ailleurs, Olivier Véran a prévenu que ce masque sanitaire n'était pas définitivement mis au placard : en cas de nouvelle vague épidémique, ou en cas d'apparition d'un nouveau variant, le masque sera de nouveau imposé en France. « Bien sûr, ça peut arriver. Je ne le souhaite pas évidemment, mais si j'écoute les spécialistes, il y aura d'autres variants qui apparaîtront, des cousins germains d'Omicron, c'est-à-dire que notre protection collective resterait forte », a-t-il indiqué.
Le ministre a également évoqué la possibilité d'une nouvelle dose de rappel vaccinal. Interrogé au sujet des variants BA.4 et BA.5, observés en Afrique du Sud, il a commenté : « Il n'y a pas de caractéristiques inquiétantes. Il n'est pas impossible qu'il arrive en Europe cet été, et il est possible que nous ayons une nouvelle vague. Ça peut arriver, ce qui nécessitera alors de se reposer la question d'une vaccination des plus fragiles. »
Coronavirus : fin du port du masque dans les transports en commun ce lundi
