Le Grand Bal : critique et bande-annonce

Par Laurent de Sortiraparis · Publié le 24 octobre 2018 à 14h59
Le Grand Bal, documentaire de Laetitia Carton, nous plonge dans les turpitudes du Grand Bal de l’Europe, de la découverte de la danse à la connexion qui se créée entre danseurs. Un long-métrage virevoltant en salles le 31 octobre 2018.

Le Grand Bal, documentaire de Laetita Carton présenté au dernier festival de Cannes, en séance spéciale, propose de s’immerger dans l’ambiance des bals traditionnels, en particulier au Grand Bal d’Europe qui a lieu chaque été, pendant une semaine, en France. Un film qui s’inspire cette fois-ci d’un ressenti de la réalisatrice sur cet événement estival qu’elle connait depuis une quinzaine d’années, contrairement à ses précédents métrages qui se basaient sur différentes personnes qui l'ont marqués.

Un ressenti qu’elle tente ici de mettre en image, plongeant dans l’intimité de danseurs, amateurs pour la plupart, venant chaque année – ou pour la première fois – à ce bal pour y chercher quelque chose d’autre que le quotidien : une découverte de son corps et de ses limites, du corps de l’autre, de ses mouvements, d’une connexion entre les âmes, animées par un même objectif. Une chaleur humaine aussi. Le Grand Bal, c’est un peu tout ça à la fois.

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Synopsis :

C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.

Critique :

Le Grand Bal, cinquième film de la réalisatrice Laetitia Carton, part d’un postulat plutôt intéressant : la découverte d’un bal traditionnel et les sentiments que procurent la danse, cette communion d’âmes qui s’unissent en un tout. Une manière quasi anthropologique d’observer cet univers : un regard que la réalisatrice semble en tout cas proposer à travers sa caméra, avec témoignages, tranches de vie captées sur l’instant, pour au bout du compte avoir un métrage cohérent dans son observation et sa démarche.

Mais le film souffre aussi de gros problèmes, comme la longueur de ses plans, qui trainent et qui perdent rapidement le spectateur. On constate aussi un manque d’analyse dans les propos tenus, ce qui rend le message un peu superficiel, ne s’attardant que sur des observations sans plonger dans des explications ou tenter de construire une argumentation. On aurait en tout cas aimé que le film aille plus loin dans l'observation de ce festival. Un film qui devrait plaire aux amateurs de danse, à n'en pas douter.

Bande-annonce :

Informations pratiques

Dates et Horaires
Du 31 octobre 2018 au 7 novembre 2018

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