Qui est philippe boindrieux ?

Par · Publié le 17 février 2009 à 0h
Le site leparisien.fr a publié dans son édition du jour un portrait du nouveau directeur général du club. L’occasion d’en savoir un peu plus sur celui qui a été promu il y a deux semaines, sur proposition de Sébastien Bazin, par le CA du club.
Le natif de Lyon au PSG depuis deux ans était auparavant directeur général de NRJ. Il était plus précisément en charge de l'audit interne, de la direction des ressources humaines, de la direction des systèmes d'information et des services généraux du Groupe. Diplômé d’études supérieures comptables et financières, Philippe Boindrieux est arrivé à NRJ en 1996 en tant que directeur comptable. A la recherche d’un nouveau challenge, il est repéré par un cabinet de chasse de tête en recherche d’un profil de son genre pour l’un de ses clients. Ce client n’est autre que le PSG, qui vient d’être racheté à l’époque par Colony Capital et alors présidé par Alain Cayzac. Philippe Boindrieux revient sur cette rencontre : "ma première entrevue avec Alain Cayzac ne s’est pas très bien passée. Je suis plutôt quelqu’un de renfermé (…) J’ai eu une deuxième chance et j’ai réussi à le convaincre".



Il débarque alors dans un milieu dont il n’a aucune connaissance. Lui qui ne s’est mis à suivre le foot qu’à partir de l’épopée des Bleus en 1998. Trois semaines après son arrivée, il affronte sa première crise extra-sportive avec la mort du jeune Julien Quémener lors du match de coupe UEFA contre l’ Hapoël Tel-Aviv. A propos de ce tragique évènement il dit alors avoir eu "un condensé de ce qu’est ce club. L’extra sportif venait de prendre le dessus sur le terrain". Après quelques semaines d’intégration, il prend ses marques au PSG en se concentrant sur son terrain de jeu, les bureaux. Comme partout il a ses détracteurs et ses supporters. L’ancien président Alain Cayzac dit de lui : "c’est un homme qui ne fait pas trop de bruit, qui ne la ramène pas trop, mais qui agit".



On apprend également que l’homme de 44 ans aime le tennis et la course à pied avec à son actif cinq marathons de Paris et un de New York. Il lui arriverait même d’aller courir pendant sa pause déjeuner. Côté musique, il apprécie les artistes comme Bénabar ou Olivia Ruiz. Cependant le côté médiatique du football n’est pas vraiment sa tasse de thé lui qui se décrit comme "un homme de l’ombre". Alain Cayzac abonde dans ce sens : "son calme et son côté introverti dénotent dans ce monde d’exubérance et de fous furieux". Le bras droit de Sébastien Bazin préfère se focaliser sur sa mission de directeur général le temps que son patron trouve quelqu’un à même d’occuper cet espace médiatique.




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Mots-clés : club, boindrieux
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