En attendant la reprise de l'entraînement et les nombreux matches amicaux que va disputer le club parisien, PlanètePSG vous propose de faire une rétrospective sur la saison du PSG. Voici le quatrième volet avec le bon système tactique trouvé par Le Guen…
» Les préparatifs
Passée d'une victoire à Marseille à une défaite face à Toulouse, Paris est redescendu de son nuage. Le Guen croyait avoir trouvé un système qui correspondait aux qualités de chacun mais il n'en a rien été. L'entraîneur parisien change donc ses plans à Nice, avant de trouver enfin la bonne formule lors des matches d'après.
» Les performances
A Nice, le stade du Ray n'est pas une terre d'accueil pour les Parisiens. Il leur a toujours été difficile d'accrocher un résultat là bas et ce match du 1er novembre ne dérogera pas à la règle. Le Guen met en place un 4-4-2 en losange qui ne marche absolument pas. Les joueurs sont perdus et l'OGCN finit par ouvrir le score sur un corner, où Sakho ne peut empêcher Mouloungui d'ajuster Landreau. Plus présents dans un 4-4-2 à plat en seconde période, avec les entrées de Giuly et Kezman, les joueurs de la capitale ne parviendront pas à forcer le verrou niçois. Une deuxième défaite qui amène une grosse remise en question…
Avant le match face à Lille, le PSG inaugure son nouveau centre d'entraînement le 5 novembre 2008. Une nouveauté attendue depuis longtemps, au vu de l'état des anciennes installations. Un nouveau centre qui ravit tous les joueurs, lesquels prennent cela comme "un nouvelle aventure, un nouveau départ", dixit Clément Chantôme. Et en effet, les Parisiens vont vivre le début d'une belle période. Face à Lille donc, Le Guen décide de décaler Sessegnon à droite dans un 4-4-2 à plat, associant le petit Giuly au grand Hoarau. Une association qui fait vite ses preuves puisque Paris l'emporte 1-0 sur un but de Giuly, suite à une déviation de Hoarau qui permet au lutin de profiter d'une mésentente entre Rami et Malicki pour pousser la balle au fond. Traoré se signalera en fin de match sur un très beau slalom qui fera lever les foules du Parc. Ce sera bien la seule occasion de s'enthousiasmer au terme de cette rencontre sans génie mais remportée avec sérieux.
Après une parenthèse Coupe de la Ligue, et un match remporté 2-0 face à Nancy grâce à un doublé de Luyindula et qui signait la première apparition d'Edel dans les buts, Paris se déplaçait au Havre avec certaines certitudes. Les Normands ne feront pas le poids face à l'adresse de l'ancien enfant du club doyen, Hoarau, auteur d'un doublé. Mais c'est Giuly qui signera le chef d'œuvre de la soirée sur une frappe dont il a le secret. Une victoire 3-1 au final qui permet de confirmer le bon automne parisien, une fois n'est pas coutume.
Mais c'est une autre paire de manches qui attend Paris la semaine suivante. Le Lyon rugit encore et n'a pas encore abdiqué. Leader à ce moment-là, l'OL venait au Parc avec l'esprit préoccupé également par la rencontre face à la Fiorentina trois jours plus tard en Ligue des Champions. Benzema et Juninho se partageront donc du temps de jeu lors de ce match. Quant à Paris, aucune modification n'est apportée. Et le club de la capitale ouvre le score sur un centre de Ceará repris de la tête par… Giuly ! Du haut de son mètre 64, l'attaquant parisien libère le Parc. Lyon ne réagira que par bribes mais on est bien loin de la machine des années précédentes. Une machine qui perd même ses nerfs, à l'image de son symbole Juninho, qui perd les pédales en étant l'auteur d'un mauvais geste sur Armand qui lui vaudra une expulsion. Les supporters peuvent chanter "Qui ne saute pas est Lyonnais", Paris a fait tomber Lyon et s'affirme de plus en plus.
En UEFA, les Parisiens concèderont le nul face à Santander (2-2), alors qu'ils menaient 2-0 grâce à des réalisations de Kezman et Luyindula. Manquant de punch avec une équipe remaniée, les Franciliens encaisseront deux buts et devront décrocher un résultat à City et face à Twente. Il s'agissait donc de relever quelque peu la tête à Rennes. Le Guen avait décidé de préserver quelques cadres en vue de cette rencontre, ce que certains journalistes lui reprocheront. Juste avant la pause, Paris se fait surprendre sur une frappe de Bruno Cheyrou bien placée qui surprend Landreau, masqué au départ. En deuxième période, les Parisiens se créeront pas mal d'occasions, notamment par Kezman, mais tomberont sur un Douchez impérial sur sa ligne. Un revers donc presque injuste qui n'incite pas pour le moment à l'inquiétude. Loin de là…
» L'ambiance
Avec une équipe enfin stabilisée, le PSG s'en est trouvé plus équilibrée. Autour d'un Hoarau plus pesant, un Giuly très mobile, un Sessegnon déstabilisateur grâce à ses dézonages incessants et une défense solide avec une charnière Traoré-Camara intraitable, Paris montre enfin un visage conquérant et arrive peu à peu à s'installer dans le quinté de tête. En attendant mieux !