Ligue 1 : psg-lyon, la rétro

Par · Publié le 16 septembre 2009 à 0h
En attendant le match très attendu entre le PSG et Lyon dimanche soir, PlanetePSG vous propose de revivre les confrontations les plus marquantes disputées ces dernières années entre les deux formations. Premier volet avec les épisodes de mars 1997 et février 1999.
» 9 mars 1997 - PSG 3-1 Lyon. Buts : Raï (47e, 88e), Loko (86e) pour le PSG ; Bardon (11e) pour Lyon. Parc des Princes : 31 592 spectateurs.



Equipe du PSG : Lama – Kenedy, N’Gotty, Le Guen, Fournier – J. Leroy (B. Allou, 84e), Cauet, Raï (cap.), Leonardo – Dely Valdes (Pouget, 46e), Loko. Entraîneur : Ricardo.



Paris est en proie au doute en ce mois de mars 1997. L’hiver a été rude et les Parisiens ont traversé une longue traversée du désert au Parc, où ils ne l’ont plus emporté depuis quatre mois et un succès début novembre face à Lille. La réception de Lyon se déroulait donc sous haute tension et les supporters avaient choisi de faire la grève des encouragements.



Et ce n’était pas le but de Bardon pour l’OL en début de match qui allait les faire changer d’avis. Paris, crispé, n’arrivait pas à réagir comme tétanisé par l’ambiance tendue du Parc. Mais la pause allait faire du bien aux coéquipiers de Raï, le capitaine parisien prenant les choses en mains en égalisant dès la reprise (1-1, 47e). Plus fringants, les hommes de Ricardo profitaient de l’expulsion de Florent Laville pour faire le siège du but de l’OL. Et finalement libéraient le Parc, qui se réconciliait avec son équipe, suite au but de Patrice Loko à quatre minutes de la fin. Raï de la tête, sur un corner de Leonardo, clôturait le score (3-1, 88e) et pouvait fêter ce beau succès avec son compère brésilien. L’OL n’était pas à cette époque un champion en puissance mais c’était l’occasion pour Paris de renouer avec le succès à domicile et de reprendre confiance face à une bonne formation. Les Parisiens finiront bien la saison pour terminer à la 2eme place du championnat, derrière Monaco.



» 25 février 1999 – PSG 0-1 Lyon. But : Caveglia (79e s.p) pour Lyon. Parc des Princes : 38 906 spectateurs.



Equipe du PSG : Casagrande – Algérino, Wörns, Goma, Yanovski – Ducrocq (Madar, 82e), Helder, Carotti (Gravelaine, 72e), Rabesandratana – Rodriguez (Adaïlton, 72e), Simone (cap.).



Après l’épisode 1998, où Paris étrillera Lyon 3-0 grâce notamment à un doublé de Simone, c’est une nouvelle ère qui s’ouvrait lors de cette saison 98-99. Artur Jorge a pris les commandes du club en octobre 1998 après le limogeage d’Alain Giresse. Cependant, l'homme à la moustache ne va pas franchement réussir son come-back. Déclarant dès son arrivée que l’équipe n’était pas bonne, il va aligner régulièrement quatre milieux défensifs dans l’entrejeu parisien ! Ainsi, Ducrocq, Carotti, Rabesandratana et Helder vont être alignés pour un résultat logiquement peu convaincant. Ne pratiquement pas de jeu, les Parisiens ne s’en remettaient qu'aux exploits de Simone.



L’Italien n’était pourtant pas dans un grand soir en ce 25 février 1999. Pour la réception de l’OL, le capitaine parisien était associé à Rodriguez mais les deux hommes ne s’entendaient pas dans le jeu. Jorge faisait alors entrer Xavier Gravelaine et Adaïlton à vingt minutes de la fin pour apporter un plus offensif. Mais en contre, Dhorasoo s’échappait vers la surface et était semble t-il fauché par Casagrande. Semble t-il car le milieu franco-mauricien se laissait tomber et provoquait donc un penalty, transformé en force par Alain Caveglia. Surnommé «Cavegol», à une époque où Cavenaghi ne foulait pas encore les pelouses de L1, l’attaquant lyonnais glaçait le Parc qui allait ensuite assister à une scène mémorable. Sur un ballon en profondeur, Marco Simone croisait trop sa frappe dans la surface. Madar, qui venait d’entrer en jeu, était bien placé et se désespère de ne pas recevoir le ballon. S’en suivait alors une altercation entre les deux hommes.



En mars 2008, Madar s’était confié sur ce fait de jeu, interrogé par McSim pour PlanetePSG et PSG70 : "(Simone) C'est un mec sympathique, on a toujours eu de bonnes relations mais sur le terrain c'était un joueur égoïste. On n'a eu qu'une histoire ensemble, c'était contre Lyon. On perdait 1-0 au Parc, en fin de rencontre il est aux abords de la surface et au lieu de me la donner car j'étais tout seul, il frappe et il loupe. C'en était trop, je l'ai chopé par le colback, c'était en direct sur Canal (rires). Disons que c'était un joueur qui pensait à son propre intérêt avant de penser à l'équipe alors qu'on joue à un sport collectif."



Paris s’inclinera logiquement et seul un succès en fin de saison contre Marseille viendra rendre le sourire aux supporters. Miné par les nombreux clans à l'intérieur de l'équipe, ce PSG label 1998-1999 finira la saison à la 9eme place avec Philippe Bergeroo à sa tête, qui avait supplée Jorge courant mars.




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Mots-clés : lyon, rétro, championnat
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