Conscient de sa mauvaise prestation face à Lille, Marcos Cearà espère faire une meilleure partie contre Moncaco. Il aborde ces deux matches dans Le Parisien d'aujourd'hui.
Marcos Cearà a tenu à parler de sa mauvaise passe à Lille et Guingamp. "A Guingamp, Richard Soumah m’a causé quelques problèmes. A Lille, tout ce que j’ai essayé de faire a été un échec. Il y a des jours où rien ne va. Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités. C’est à moi de me racheter à présent", a-t-il expliqué. Cette période compliqué s'illustre avec le deuxième but lillois sur lequel le défenseur parisien est fautif. Voici sa version de l'action. "J’ai voulu faire une bicyclette, geste que j’ai effectué plusieurs fois avec succès. Le ballon était mouillé. Du coup, il a un peu glissé sur mon pied et je n’ai pas pu dégager aussi fort que je voulais. Il a atterri sur la poitrine d’Obraniak qui a remis à Balmont. Et il y a eu but…", a-t-il raconté.
Conscient d'avoir mal joué, le Brésilien a peu commenté sa sortie après la pause à Lille car sa performance la justifiait. Cependant, l'ancien de l'Internacional a refuser de se laisser abattre et s'est dit très motivé pour la suite, même un revers est toujours compliqué à gérer. "Après une telle défaite, on doute toujours. On ne peut pas s’empêcher de se poser des questions. Mais, contre Monaco, je n’aurai qu’une seule envie : donner le meilleur de moi-même. Nous n’avons plus le droit à l’erreur désormais si l’on veut atteindre nos objectifs.", a-t-il admis.
Toujours optimiste, le latéral croit toujours dans les chances du PSG de finir parmi les 5 premiers, mais à condition de se racheter contre Monaco et contre Lyon. Cependant, le numéro 2 avoue que le début de saison de son équipe reste très moyen. "Si on ne tient compte que de nos deux derniers matchs, on peut dire qu’on est une équipe moyenne. Notre début d’année a été très décevant".
Selon lui, l'équipe parisienne vaut beaucoup mieux que son classement, mais elle devra le prouver dans l'envie, la détermination et la capacité à rebondir. "Nous avons beaucoup discuté entre nous ces derniers jours. Et nous nous sommes dit que nous devions absolument changer de comportement : être plus déterminés, donner plus et tout simplement avoir la rage. Si on en est incapables, il ne faudra pas venir se plaindre de ne pas être européens. Aujourd’hui, on n’a pas le droit de baisser les bras. On doit se remettre en cause, prendre nos responsabilités mais aussi continuer d’être ambitieux.", a-t-il considéré.