Coronavirus : les événements de plus de 5 000 personnes interdits, plus de dérogation en zone rouge

Par Caroline de Sortiraparis · Photos par Caroline de Sortiraparis · Publié le 26 août 2020 à 10h38
Les événements de plus de 5 000 personnes restent interdits jusqu'au 30 octobre prochain, et si les préfets peuvent toujours donner des dérogations en zone verte, "il ne sera plus possible à l'autorité préfectorale de déroger" à la jauge "dans les départements rouges", a annoncé Jean Castex ce mercredi 26 août sur France inter.

Au vu de la remontée des cas de coronavirus dans plusieurs départements, dont Paris et les Bouches-du-Rhône passés en zone rouge, le président de la République a convoqué un Conseil de Défense ce mardi 25 août et a pris de nouvelles mesures, notamment sur les rassemblements.

Depuis le 11 août, les Français savent déjà que les événements de plus de 5 000 personnes resteront encore interdits en France jusqu’au 30 octobre 2020. Mais, alors que le Premier ministre Jean Castex avait souligné que les préfets auraient la « possibilité d’y déroger avec la vérification du strict respect des consignes sanitaires », le discours vient de changer à quelques jours de la rentrée.

Suite au Conseil de Défense de mardi 25 août, les préfets de départements en zone rouge ne pourront plus autoriser les rassemblements de plus de 5000 personnes sur demande.

Et le Premier ministre va plus loin en indiquant que le gouvernement se laisse la possibilité d’abaisser la jauge de 5000 personnes, voire d’interdire à nouveau les rassemblements dans les stades et les salles de spectacles dans les zones à forte circulation virale.

Autre décision prise le 25 août, celle de rendre le masque obligatoire dans les salles de cinéma et les salles de spectacles, tout au long de la représentation. Ces décisions, claires, feront l’objet d’une conférence de presse dédiée à la reprise de l’épidémie ce jeudi.

Le Premier ministre sera entouré des ministres de la Santé, Olivier Véran, et de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Sur France Inter, Jean Castex s’est voulu plutôt rassurant, évoquant « une reprise de l’épidémie. […] pas de quoi s’affoler, mais nous sommes passés de 1 000 à 3 000 cas par jour diagnostiqués. »

Informations pratiques
Commentaires
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche