Economie : le plus dur est « devant nous », affirme Bruno Le Maire

La crise sanitaire n’est pas encore derrière nous, mais les graves conséquences économiques se font déjà sentir depuis plusieurs mois maintenant. Commerces, restaurants et bars, discothèques… de très nombreux secteurs se retrouvent en grande difficulté en raison de cette crise du Coronavirus, que le gouvernement espère vaincre grâce à l’arrivée des vaccins.

Malheureusement, les mois à venir s’annoncent encore plus difficiles. Lors d'un échange en visioconférence avec le groupe de réflexion Institut Montaigne, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a confié que « le plus difficile est devant nous ». « Il va falloir faire preuve d'une force de caractère considérable », a-t-il insisté. « Nous avons devant nous un virus qui persiste, nous aurons plus de faillites en 2021 qu'en 2020 […], nous avons une transition sur l'emploi qui va se solder par des destructions d'emplois pendant un certain temps et qui vont être difficiles à amortir, et puis nous avons des incertitudes politiques » a ajouté le ministre.

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Alors, Bruno Le Maire a souhaité rappeler son soutien « total » aux acteurs les plus touchés par cette crise, à l’instar de l’hôtellerie-restauration, de la culture, de l’évènementiel, ou encore du sport… « Nous ne les laisserons pas tomber, nous mettrons l’argent nécessaire », a-t-il affirmé.

La France n’est pas le seul pays durement touché par cette crise économique. Au Royaume-Uni, environ 4 000 sociétés financières, essentiellement de petite et moyenne tailles, risquent la faillite en raison de la pandémie du Covid-19.