Coronavirus : la France entre officiellement dans la quatrième vague

Par Rizhlaine de Sortiraparis · Photos par My de Sortiraparis · Publié le 24 juillet 2021 à 16h48
En raison de la hausse de la propagation du variant delta, une mutation plus contagieuse que les précédentes, l'épidémie de coronavirus connait une relance en France. Désormais, le pays entre officiellement dans la quatrième vague.

Alors que quelques semaines auparavant, la France avait connu une période d'embellie telle que les restrictions ont été levée de manière anticipée, désormais la situation a changé du tout au tout. La cause ? La propagation du variant Delta, une mutation 60% plus contagieuse que le variant Alpha, qui entraine une flambée des cas. 

L'ascension de ce variant fut si fulgurante qu'il est devenu majoritaire dans le pays et qu'il est en passe de remplacer toutes les autres mutations détectées jusque là sur le territoire. Il représenterait à présent près de 80% des nouvelles contaminations. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a même annoncé lundi 19 juillet que le pays était officiellement entré dans la quatrième vague. Interrogé auprès de RTL ce mardi 20 juillet 2021, le ministre de la Santé Olivier Véran décrit une "épidémie de jeune", cette nouvelle flambée des cas touchant principalement les populations non-vaccinées

«Les 20-30 ans, dans certains départements, sont ceux qui ont le taux d’incidence le plus élevéOn comprend pourquoi  : les jeunes sont moins protégés mais la bonne nouvelle c’est qu’ils font moins de formes graves» - Olivier Véran

C'est par ailleurs la propagation de ce variant qui aura conduit le gouvernement à décider des mesures fortes destinées à encourager la vaccination : obligation vaccinale pour certaines professions et extension du Pass Sanitaire à de nombreux lieux publics. Des décisions qui suscitent de vives réactions de la part de certains français opposés au Pass Sanitaire étendu qui voient dans ces nouvelles restrictions une atteinte aux libertés personnelles. Cependant du côté du gouvernement, la quatrième vague reste une menace à ne pas négliger "Je m’étais même risqué à dire qu’il y aurait peut-être 15 à 20 000 cas à la fin du mois de juillet. J’ai peur d’avoir eu, entre guillemets, les mots justes" précise Olivier Véran.

 

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