Covid : les pharmaciens débordés par la demande de tests antigéniques

Par Graziella de Sortiraparis · Photos par Cécile de Sortiraparis · Publié le 1er août 2021 à 16h01
Les pharmaciens se retrouvent débordés par la demande de tests antigéniques, suite à l'instauration du pass sanitaire. Une situation qui commence à devenir épuisante pour le personnel.

Depuis la mise en place du pass sanitaire le 21 juillet pour accéder aux lieux de culture et de loisirs, et bientôt dans les restaurants et transports, le nombre de tests antigéniques réalisés par les pharmacies a triplé. Les pharmaciens se retrouvent débordés, d'autant qu'il faut continuer à vacciner dans le même temps. L'arrivée du vaccin Moderna sur le marché pour les 12-17 ans ne risque pas de faire ralentir les demandes.

Avec l'été, la demande de tests a explosé, notamment dans les lieux de vacances prisés par les français. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, déclare sur BFM "probablement dépasser les 2 millions de tests cette semaine". Une affluence qui épuise le personnel, en première ligne depuis le début de l'épidémie. Les équipes sont sous pression et les arrêts maladie se multiplient.

Hugues Videlier, président de l’Ordre régional des pharmaciens, indique sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes "Olivier Véran nous a réunis la semaine dernière pour nous demander d’augmenter le nombre de vaccinations et de tests, quitte à embaucher et à faire des heures supplémentaires. Mais il ne se rend pas compte qu’on n’en peut plus.".

L'Ordre national des pharmaciens s'alarme également des violences subies par certains pharmaciens, parfois appelés pour des tests de dernière minute avant l'entrée en boîte de nuit, par exemple. À Montpellier, une pharmacie a été prise pour cible pendant les manifestations contre le pass sanitaire.

Le pass sanitaire nécessite pour être valide un test PCR de moins de 72h, un test antigénique de moins de 48h ou une vaccination complète (7 jours après la double vaccination). Au vu des délais octroyés par le gouvernement, les pharmaciens devront donc continuer de subir cette pression durant le mois d'août, au minimum, avant l'instauration des tests de confort payants.

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