Vaccination Coronavirus : dose de rappel trois mois après la dernière injection annonce Jean Castex

Par Rizhlaine de Sortiraparis, Caroline de Sortiraparis · Publié le 27 décembre 2021 à 19h27
Face à la flambée des contaminations liées au coronavirus, Jean Castex a annoncé ce lundi 27 décembre 2021 la réduction du délai pour bénéficier de sa dose de rappel à 3 mois après la dernière injection de vaccin.

5, puis 4 et finalement 3 mois ? Ce vendredi 24 décembre 2021, la HAS, la Haute Autorité de Santé, a livré ses recommandations et préconise d’abaisser à trois mois le délai pour recevoir sa dose de rappel de vaccin contre le Covid-19.  « À l’instar de plusieurs pays, la HAS recommande que l’administration d’une dose de rappel puisse désormais être réalisée à partir de 3 mois après la primovaccination dans la population éligible à ce rappel, en cohérence avec l’avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) » explique la Haute Autorité de Santé dans son avis publié ce 24 décembre. Objectif ? « Contrer Omicron et ses conséquences » en accélérant la campagne de vaccination.

Un appel qui a été entendu par le gouvernement ce lundi 27 décembre 2021. À compter du 28 décembre 2021 matin, les français peuvent désormais prendre rendez-vous pour leur dose de rappel trois mois après leur dernière injection. La mesure a été annoncée lors d'une conférence par le premier ministre Jean Castex à l'issue du Conseil de Défense.

Jusqu'ici, les Français devaient attendre cinq mois après la deuxième injection avant de recevoir leur dose de rappel. Ce vendredi 24 décembre, le délai est passé à 4 mois. Reste à savoir si le gouvernement suivra ce nouvel avis de la Haute Autorité de Santé.

Par ailleurs, la HAS recommande également d’ouvrir la dose de rappel aux adolescents « les plus à risque », âgés de de 12 à 17 ans. « La HAS recommande dès à présent l’administration d’une dose de rappel chez les adolescents de 12 à17 ans souffrant d’immunodéficience (pathologique et induite par les médicaments) ou d’une comorbidité à risque de forme grave, selon les mêmes modalités que les adultes » explique-t-elle dans ce communiqué, avant de préciser qu’elle « se prononcera ultérieurement sur l’administration de ce rappel à l’ensemble des adolescents de 12 à 17 ans ».

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