Se jeter à l’eau au cœur de Paris n’a jamais été aussi populaire... L’expérience de la baignade dans la Seine, lancée cet été sur les sites de Bercy, Bras Marie et Grenelle, devait s’achever à la fin du mois d'août. Face au succès populaire et malgré les aléas météorologiques de juillet, la municipalité parisienne a décidé de prolonger l'événement jusqu'en septembre !
Si le site du Bras Marie ferme bien ce dimanche 31 août, le site de Grenelle est reconduit jusqu'au 7 septembre et jusqu'au 14 septembre à Bercy. Par ailleurs, Anne Hidalgo a annoncé un dernier week-end de baignade, sous réserve d'une bonne météo, évidemment, à Bercy, les 20 et 21 septembre, à l'occasion des Journées du Patrimoine.
Avec un mois de juillet marqué par treize jours de fermeture à cause de la pluie et un mois d’août placé sous le signe de la canicule, la fréquentation a explosé. Rien que durant la semaine du 15 août, 23 500 baigneurs ont profité des bassins, confirmant l’engouement pour ce nouvel espace de loisirs. Au total, ils sont déjà plus de 75 600 à s’être jetés à l’eau, une fréquentation bien au-delà des attentes initiales.
Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris chargé de la Seine, a ainsi souligné chez nos confrères de Libération que « la preuve par l’exemple étant la meilleure des solutions », rappelant que beaucoup doutaient de la faisabilité d’un tel projet. La dépollution de la Seine, financée à hauteur d’un milliard d’euros pour les Jeux olympiques de Paris 2024, porte désormais ses fruits, avec une qualité de l’eau suffisante pour autoriser la baignade sous surveillance.
Et après 2025 ? Une certitude se dessine déjà : l’initiative sera reconduite en 2026. Une trentaine de villes du Grand Paris se sont portées candidates pour accueillir, elles aussi, des zones de baignade surveillées le long de la Seine, notamment dans les Hauts-de-Seine. L’adjoint anticipe même des ajustements, notamment le déplacement du site de Bras Marie, dont les horaires restent contraints par le trafic fluvial.
La baignade dans la Seine, symbole d’un pari réussi pour la capitale, pourrait donc devenir un rendez-vous estival durable, bien au-delà de l’été 2025.
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