Olivier Véran était présent lors de la matinale de France Inter, ce jeudi 1er avril 2021. Le ministre de la Santé considère que les nouvelles restrictions annoncées par Emmanuel Macron le mercredi 31 mars au soir vont permettre de sortir plus vite de cette vague. Selon le ministre, ce confinement qui ne dit pas son nom pourrait accélérer la venue du pic épidémique, engendrant dans le même temps une baisse des contaminations et un ralentissement des décès liés au Covid-19.
Olivier Véran a déclaré que l'on « pourrait avoir atteint le pic épidémique d'ici sept à 10 jours environ si tout va bien. Ensuite il faut deux semaines supplémentaires pour atteindre le pic de réanimation ce qui pourrait être du côté de la fin avril. »
.@olivierveran : "Nous faisons tout pour que le pic intervienne à la fin du mois d’avril et que nous puissions retrouver au mois de mai davantage de libertés" #Covid #le79Inter pic.twitter.com/3bCMXbd1Qe
— France Inter (@franceinter) April 1, 2021
Cette courbe des contaminations baisserait plus vite, car « les mesures qui ont été annoncées hier soir par le président de la République vont permettre d'avoir un impact fort sur la dynamique épidémique, il n'y a pas de raison de penser le contraire. » Le gouvernement affirme donc sa pleine confiance dans les décisions du président de la République. Les restrictions de déplacements et la fermeture des écoles, collèges et lycées sur tout le territoire métropolitain jusqu'au 2 mai vont permettre « d'enrayer cette vague épidémique qui est très forte » afin de pouvoir vivre, dans quelques semaines, « un printemps plus (...) serein » et de retrouver de davantage de liberté « à compter du mois de mai. »
Le ministre de la Santé est également revenu sur l'annonce d'ouverture de lits de réanimation supplémentaires. Olivier Véran explique que le but de cette manœuvre est d'éviter un "tri" des patients en augmentant les capacités d'accueil pour tous les malades, qu'ils soient atteints du Covid-19 ou non.
Pour faciliter cette réorganisation des services hospitaliers, le ministre se félicite également que des transferts de patients aient pu se dérouler sans accroc. En envoyant des patients d'Île-de-France ou des Hauts-de-France dans d'autres régions, nous avons pu « sauver mille vies depuis le début de la pandémie », applaudi Olivier Véran.