En attendant la reprise de l'entraînement et les nombreux matches amicaux que va disputer le club parisien, PlanètePSG vous propose de faire une rétrospective sur la saison du PSG. Voici le deuxième volet avec un mois de septembre laborieux…
» Les préparatifs
C'est la fin de l'été et Paris revoit ses ambitions à la hausse. Auteur d'un mois d'août étonnant, ce mois de septembre était là pour confirmer la montée en puissance du PSG. Claude Makelele avoue "aimer l'état d'esprit du groupe" et tous les feux sont au vert, y compris au niveau d'un public de plus en plus passionné…
» Les performances
Après la mini-trêve internationale, Paris accueille un club bien malade, Nantes. Le club de Jérôme Alonzo vient au Parc avec un nouvel entraîneur, Elie Baup. En cas de succès, le PSG peut accrocher le podium et au terme d'une rencontre pas vraiment géniale, il va assurer l'essentiel grâce au premier but de Mateja Kezman, sur penalty. Le Serbe va se montrer plutôt discret par ailleurs et Paris s'en sortira finalement à l'énergie. Une troisième place bienvenue à la mi-septembre mais qui va quelque peu endormir le groupe…
Hormis une parenthèse en UEFA bien négociée à Kayseri face à l'équipe de Kayserispor (1-2), remportée grâce à des réalisations de Kezman et Luyindula, à la dernière minute, les Parisiens vont quelque peu douter en championnat. A Saint-Etienne, Hoarau manque d'entrée une grosse occasion en reprenant à côté un bon centre de Ceará. Un tournant déjà puisque Dabo inscrit le but dans sa vie peu après, d'une frappe des 25 mètres dans la lucarne de Landreau. La réaction parisienne sera bien timide, hormis un face-à-face raté par Hoarau. Une défaite qui souligne encore les insuffisances parisiennes, notamment de Makelele et Giuly pas encore dans le coup, le capitaine parisien se faisant "bouffer" dans les duels par le jeune Matuidi.
En coupe, Paris parvient à relever la tête. A Monaco en Coupe de la Ligue, les Parisiens livrent une belle partie et l'emportent 1-0 sur un but de Pancrate, bien servi par Rothen. Le Guen fait tourner et titularise à cette occasion Kezman qui ne brille pas vraiment. Mais face à une faible équipe monégasque, Paris l'emporte logiquement et se qualifie pour le prochain tour…
Après avoir bien rebondi sur le Rocher, on pensait alors que les Parisiens allaient étriller le promu grenoblois. D'autant que le Parc est plein. Un engouement bien étonnant et 43 550 spectateurs qui viennent assister à ce PSG-Grenoble. Hoarau commence à être la cible de quelques critiques après ses ratés à Caen et Saint-Etienne. Le tout nouveau papa a à cœur de se racheter face aux Isérois et se procure une grosse occasion mais tombe sur un Wimbée vigilant. C'est bien la seule opportunité pour les nombreux supporters de s'enflammer car Paris ne propose pas un gros spectacle, son jeu étant sans génie avec un Giuly à court de forme, et qui sortira blessé, un Sessegnon effacé dans une position de relayeur et un Rothen qui n'avance plus. Grenoble surprend même le club de la capitale en ouvrant le score à un quart d'heure de la fin sur une superbe frappe enroulée de Nassim Akrour. Luyindula aura la balle d'égalisation dans les arrêts de jeu mais ne la convertira pas en but. Paris s'incline pour la deuxième fois d'affilée et le sort de Le Guen est déjà incertain !
» L'ambiance
Après avoir passé l'été de manière brillante, le PSG traverse déjà une petite crise d'automne. Dans un 4-5-1, qui s'est mué en 4-4-2 au gré des suspensions et blessures, le PSG de Paul Le Guen se repose surtout sur les exploits individuels de Sessegnon ou Giuly et la maladresse de Hoarau devant inquiète. Ainsi, avant les matches face à Kayserispor et Nancy, on parle de plus en plus d'un départ de Le Guen qui, selon la presse, ne s'entend pas avec Villeneuve. Ces deux matches étaient donc déjà importants pour le club. Car sinon…