Martigues : paris assure l'essentiel !

Par · Publié le 2 février 2011 à 0h
Qualification du PSG pour les quarts de finale de la Coupe de France à Martigues (1-4), grâce entre autres à un triplé de Hoarau. Les Parisiens ont souffert malgré leur supériorité numérique pendant plus d'une heure mais obtiennent finalement leur billet pour le prochain tour.
Equipe du PSG :

Coupet – Ceará, Camara, Traoré (cap.), Makonda – Luyindula, Chantôme (Armand, 29e), Clément, Maurice – Hoarau, Erding (Bodmer, 81e).

Paris marche à la confiance

Voilà une rencontre qui explique pourquoi Paris reste encore perfectible. Le constat est simple : Paris marche à la confiance, au mental. Quand tout va bien, comme en début de match où l'équipe monopolisait le ballon, les enchaînements sont fluides, les joueurs semblent prendre du plaisir. Et Hoarau pouvait ouvrir le score sur sa première occasion (0-1, 15e). Mais voilà que tout se corsait ensuite, alors que tout était réuni pour passer une soirée relativement tranquille. On pensait vraiment que l'expulsion de Dembélé, pour une faute grossière sur Chantôme, allait faciliter la tâche des visiteurs.

Mais le coaching assez surprenant de Kombouaré, remplaçant Chantôme blessé par Armand au milieu, privait l'équipe de créativité. La distance entre les deux joueurs du milieu et les quatre de devant rendait Paris assez inconsistant. Et il n'était pas étonnant de voir Martigues en profiter. Juste avant la pause, Makonda provoquait en effet un penalty que transformait à contre-pied Biakolo (1-1, 45e+4).

Sonnés, les Parisiens démontraient leur grande fébrilité au retour des vestiaires, à l'image d'une défense aux abois. Des relances imprécises, de longs ballons envoyés vers le pauvre Hoarau, bien seul à être au niveau : le PSG passait tout près du traquenard. Mais une erreur du gardien Robinet sur un centre d'Erding permettait à Luyindula de donner de l'air à l'équipe en reprenant l'avantage (1-2, 64e). Un avantage qui assommait les Martégaux, trop émoussés pour revenir. Et Hoarau pouvait en rajouter une couche sur un service d'Erding (1-3, 80e).

Même si la belle parade de Coupet, sur une reprise de Mairet, laissait Paris sous pression (83e), l'entrée de Bodmer allait soulager tout le monde. Par son jeu à une touche, son intelligence et sa vision, le milieu parisien transformait le visage de l'équipe. Tout près d'être passeur décisif pour le jeune Kebano, entré en jeu, ce dernier se voyant injustement refuser un but splendide de la tête (85e), l'ancien Caennais l'était dans les arrêts de jeu suite à un une-deux d'école avec son complice Hoarau qui permettait au Réunionnais d'ajuster un subtil lob dans la surface (1-4, 91e). Voilà qui concluait une rencontre pas vraiment à l'image de ce dernier but magnifique. Paris n'est toutefois pas tombé dans le piège, contrairement à certaines équipes de Ligue 1…

Un Paris laborieux, un banc inexistant

Cette rencontre était surtout instructive sur l'apport des remplaçants. Mais force est de constater que certains ont énormément déçu, à l'image d'un Makonda complètement à côté de la plaque. Camara a affiché encore une fois une sérénité proche du néant, tandis que Maurice a du potentiel mais pas d'intelligence de jeu. Luyindula a été comme à son habitude irrégulier, tout comme Clément, peu en verve. Hoarau est bien entendu l'homme du match, l'attaquant parisien ayant inscrit son premier triplé au club.

Paris continue sur la dynamique du succès et s'apprête à affronter Rennes, équipe bien malade après deux revers assez médiocres. Le club de la capitale devrait récupérer Edel, Nenê, Giuly, Sakho, Tiéné, Jallet, voire Chantôme et Makelele. De quoi apporter de la fraîcheur pour continuer à espérer aller titiller le LOSC…



Informations pratiques
Mots-clés : après match, cdf, martigues
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