Coronavirus : report de charges possible au mois de mai pour les entreprises

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 4 mai 2020 à 11h30
Interrogé sur BFMTV-RMC le 4 mai, Gérald Darmanin annonce que le report de charges sera prolongé en mai pour toutes les entreprises en difficulté en raison de la profonde crise sanitaire que traverse le pays.

« Dispositif exceptionnel » de report des charges fiscales et sociales, suspension des impôts pour les PME ou encore chômage partiel « massivement élargi »… à l’occasion de sa première allocution à la télévision, le Chef de l’Etat Emmanuel Macron avait tenu à rassurer les entreprises en annonçant plusieurs mesures de soutien économique alors que la pandémie de coronavirus poursuit sa propagation en France.

« Aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite », avait ainsi promis Emmanuel Macron lors de sa prise de parole. Pour cela, le Chef de l’Etat avait annoncé la mise en place d’un « dispositif exceptionnel » de report des charges.

« Aucune Française, aucun Français, ne sera laissé sans ressource, avait-il déclaré. Nous mettons en place un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien ou report d’échéances bancaires et de garantie de l’État à hauteur de 300 milliards d‘euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques. »

Le 4 mai, lors d'une interview pour nos confrères de BFMTV-RMC, le ministre de l'Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, a annoncé que le report de charges sera prolongé en mai pour toutes les entreprises en difficulté. 

De son côté, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, était l'invitée de France Info le 4 mai. Elle a jugé important de poursuivre un télétravail massif jusqu'à l'été. "Il y a aujourd'hui 5 millions de Français qui travaillent en télétravail, et dans le contexte de déconfinement progressif, c'est important qu'ils continuent à télétravailler". Face à cette nouvelle tendance, Muriel Pénicaud a évoqué un éventuel encadrement de ce mode de travail. "Le télétravail ne peut pas être la disponibilité jour et nuit, 18 heures par jour, sept jours sur sept", a confié la ministre, avant d'admettre qu'"on ne peut pas rester pendu à son téléphone ou à son ordinateur tout le temps. C'est une source de surmenage, de stress".

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