Crise économique : le « quoi qu'il en coûte, nous en sommes déjà sortis » affirme Bruno Le Maire

Par · Publié le 25 août 2021 à 17h38
Le "Quoi qu'il en coûte" de Macron déjà fini ? Bruno Le Maire l'a affirmé ce mercredi 25 août, à l'occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France du Medef. Pour le ministre de l'Économie, "maintenant que l'économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, le quoi qu'il en coûte c'est fini", se félicitant d'avoir "protégé les employés, limité des vagues de faillite, évité la vague de chômage et une crise digne des années 30". «Nous sommes passés au sur-mesure, nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin», avec un rendez-vous le 30 août, a-t-il ajouté.

Le moment était redouté. Le retour à la "normalité" dans la gestion des finances publiques. Depuis le mois de mars 2020, le président de la République a rassuré les entreprises et ménages français avec une phrase magique, "quoi qu'il en coute", pour signifier que l'état est derrière les Français et s'endette à leur place. Ce mercredi 25 août, le ministre de l'Economie a clairement affirmé que cette phrase magique n'avait plus lieu d'être, alors que l'économie redémarre avec des perspective de croissance évaluées à 6% du PIB.

Après son discours d'introduction de LaREF, le rendez-vous d'été du MEDEF, le ministre a argué que "l’économie française se porte bien et tourne à 99% de son niveau d'avant-crise", grâce à l’engagement des salariés français et des entreprises françaises.

Le ministre compte bien ne pas oublier les secteurs qui souffrent encore du covid, avec des solutions au cas par cas, mais invite les entrepreneurs à "créer de la richesse et de l'emploi, sans le soutien de l'état".

La crise du Covid-19 va coûter 424 milliards d'euros à l'Etat français entre 2020 et 2022, entre les baisses de recettes fiscales et les dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire, comme le fonds de solidarité et le chômage partiel.  Selon Olivier Dussopt, le ministre de l'Action et des comptes publics, les experts seront chargés de construire des scénarios alternatifs pour maitriser l'endettement public d'ici cinq ou dix ans, en fonction des prévisions de croissance pour les années à venir et la dette finale de 2020. Le ministre assure que le remboursement se fera dans la durée, sur plusieurs années, grâce aux réformes, à la croissance et une maîtrise de la dépense publique.

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