Bien-être : près de la moitié des cadres Franciliens sont malheureux à Paris et veulent déménager

Par Cécile de Sortiraparis · Photos par My de Sortiraparis · Publié le 26 août 2021 à 15h23
Près de 50% des cadres Franciliens ne sont pas heureux en vivant à Paris ou en Île-de-France, et souhaitent quitter la région pour améliorer leur bien-être. C'est ce qu'indique une étude de Cadremploi, publiée par Europe 1 ce 26 août 2021

Les cadres franciliens ne sont plus sensibles au charme de la capitale et sont prêts à succomber aux sirènes des villes de province, où la vie leur semble plus apaisée. Une étude menée par le site Cadremploi et partagée sur Europe 1 montre que 52% des cadres d'Île-de-France ne sont pas satisfaits de leur vie francilienne. Plus impressionnant encore : 80% des personnes interrogées envisagent de quitter la région d'ici les trois prochaines années, jugeant la vie parisienne déprimante.

La principale cause de cette fuite réside dans le coût de la vie, estimé beaucoup trop élevé en région parisienne par 80% des personnes participant à cette étude. 

A ce problème s'ajoutent le stress et le rythme trop soutenu de la vie parisienne, le temps trop élevé passé dans les transports en commun (plus d'une heure par jour en moyenne) et les bouchons auxquels les automobilistes doivent faire face.

Les cadres excédés se tournent donc vers le reste de la France, où ils espèrent trouver plus d'espace, moins de nuisance, et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Si ces Franciliens malheureux restent pour le moment, c'est qu'ils ont souvent peur de ne pas trouver d'emploi hors de Paris. Une situation que la pandémie pourrait avoir fait évoluer, soit grâce au développement du télétravail, soit parce que les confinements et les restrictions ont achevé de dégoûter les cadres de leur cadre de vie actuel.

Partir donc, mais pour aller où ? Selon l'enquête de Cadremploi, les destinations privilégiées par ces Franciliens sont Bordeaux, loin devant Nantes, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Rennes, Nice, Tours ou Lille. 

Signe que le ras-le-bol a atteint son paroxysme : une personne interrogée sur deux est prête à voir son salaire baisser, voire même à changer de métier, si tant est qu'elle puisse quitter Paris ou l'Île-de-France. Va-t-on assister dans les prochains mois à une désertification de la capitale ?

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