Manifestation contre la loi sur "l'urgence sanitaire" devant l'Assemblée nationale à 18h ce mardi

Par · Photos par · Publié le 22 décembre 2020 à 14h52
Alors que le gouvernement a présenté lundi en Conseil des ministres le projet de loi sur "l'urgence sanitaire", qui prévoit notamment de conditionner l'accès à de nombreux services à une vaccination préalable, des collectifs d'opposition appellent à se rassembler ce mardi 22 décembre 2020 à partir de 18h devant l'Assemblée nationale.

Manifestation contre la "dictature sanitaire" prévue devant l'Assemblée nationale. Après les rassemblements contre les lois "sécurité globale" et "séparatismes", ce sont cette fois les opposants au projet de loi sur "l'urgence sanitaire" qui prévoient de se rassembler devant l'Assemblée nationale. Ce texte propose le conditionnement de certains services seulement aux personnes vaccinées. Des collectifs d'opposition appellent à une manifestation devant l'Assemblée nationale ce mardi 22 décembre 2020, à partir de 18h.  

Mais au fait, pourquoi certains Français veulent-ils descendre dans la rue ? Lundi 21 décembre, le gouvernement a présenté en conseil des ministres le projet de loi sur "l'urgence sanitaire". Un texte qui doit, sur le papier, "préparer la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 1er avril 2021, et établir un cadre juridique durable face aux crises sanitaires" soutient Gabriel Attal en conférence de presse à la sortie du conseil des ministres.

D'après le ministre de la Santé Olivier Véran, il s'agit d'un texte qui doit "mettre dans le droit commun des dispositifs" d'urgence liés à la propagation d'une épidémie, qu'il s'agisse du Covid-19 actuel ou de tout autre virus. En substance, la loi met en place "un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires".  

Seulement, quand les opposants de gauche comme de droite se sont penchés sur le texte de loi, ils ont décelé une forme de "dictature sanitaire", comme l'explique Nicolas Dupont-Aignan sur Twitter. Ce qu'ils reprochent au texte ? L'article 3131-9, qui prévoit que "le Premier ministre peut subordonner des déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif". Pourtant, on s'en souvient tous, le président de la République avait précisé que le vaccin ne serait en aucun cas "obligatoire"

C'est précisément pour ces raisons que les opposants au projet de loi entendent manifester leur colère ce mardi 22 décembre 2020 devant l'Assemblée nationale. 

Informations pratiques

Lieu

35 Quai d'Orsay
75007 Paris 7

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