Covid : dans quelles situations un test négatif suffit pour utiliser le pass vaccinal ?

Par Cécile de Sortiraparis · Photos par Cécile de Sortiraparis · Publié le 8 février 2022 à 12h56
Le pass vaccinal a remplacé le pass sanitaire en France le 24 janvier dernier. Pour activer ce pass, il est nécessaire d'avoir un certificat de vaccination ou de rétablissement... Sauf dans quelques cas exceptionnels, où un test de dépistage négatif peut suffire. On fait le point.

Deux semaines après sa mise en place, le pass vaccinal soulève encore de nombreuses questions pour les Français qui doivent s'adapter à de nouvelles règles sanitaires. Unedeux ou trois doses de vaccin, des certificats de rétablissements ou des contre-indications à la vaccination... Des contrôles d'identité, des lieux soumis au pass et d'autres qui en sont exemptés... Difficile parfois de s'y retrouver. 

Normalement, depuis la mise en place du pass vaccinal, les tests de dépistage contre le Covid-19 ne sont plus suffisants pour accéder à certains lieux et activités. Cependant, certaines circonstances exceptionnelles permettent encore d'avoir recours à cette méthode pour valider le pass, si l'on n'est pas vacciné. 

Le Pass+, en service jusqu'au 15 février, permet d'obtenir un pass vaccinal pour 24 heures, si l'on a une dose de vaccin et un test de dépistage négatif. Après la mi-février, les détenteurs de ce dispositif spécial devront faire leur deuxième dose, puis leur dose de rappel - en respectant les délais entre chaque injection - pour conserver leur pass vaccinal.

Les jeunes de moins de 16 ans peuvent aussi toujours utiliser les tests de dépistage pour accéder aux lieux de loisirs. Les enfants et les adolescents ne sont pas soumis au pass vaccinal, la loi leur permet de conserver leur pass sanitaire, qui peut s'activer avec un test PCR ou antigénique. 

Enfin, la loi mentionne certaines situations exceptionnelles, durant lesquelles les Français non-vaccinés peuvent se servir d'un test de dépistage pour activer leur pass.

L'accès aux Ehpad, aux hôpitaux, aux maternités et autres établissements médicaux est toujours ouvert aux non-vaccinés, sur présentation d'un test négatif. Si vous êtes patient, accompagnateur ou visiteur, il vous suffit de présenter votre pass sanitaire, mis à jour avec les résultats d'un test négatif de moins de 24 heures, pour bénéficier des services de ces établissements.

Dans les cas d'urgence, aucun pass ne vous sera demandé. Si vous vous présentez aux services d’urgence de l’hôpital et de la maternité, que vous avez besoin d'une consultation pour des soins non-programmés, pour une interruption volontaire de grossesse (IVG), ou pour accéder au dépistage ou à la vaccination contre le Covid-19, vous n'avez besoin ni d'un pass sanitaire, ni d'un pass vaccinal, ni d'un test de dépistage négatif.

La Voix du Nord rappelle cependant que « lors d’un accouchement en urgence, le conjoint peut accompagner la future maman sans pass. En revanche, une fois que le bébé est né, le papa devra se faire dépister dans les 24 heures qui précèdent sa visite. »

Pour la plupart de vos déplacements en transport en commun, le pass vaccinal n'est pas nécessaire. Il n'est demandé que pour les longs trajets - c'est-à-dire les trajets en avion, TGV, Intercité, train de nuit ou car interrégional. Ici encore, il existe des exceptions.

En cas de « motif impérieux d’ordre familial ou de santé », un test négatif doit suffire pour voyager en France. Une contrainte qui peut être levée « en cas d’urgence faisant obstacle à l'obtention du justificatif requis », précise le site du Service public. Ces motifs impérieux évoqués dans les règles peuvent être les funérailles d'un membre de la famille, une visite à un ami mourant, l'accompagnement ou la récupération d'un enfant mineur, dans le cas de familles divorcées ou séparées, l'aide à un proche âgé, malade ou handicapé...

Pour éviter tout problème, le plus sûr est d'avoir avec soi, pendant le voyage, un document prouvant le caractère impérieux du voyage.

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