Quand le talentueux
Laurent Grasso vient questionner l'évolution, cela donne un "
film machine" qui s'écrit, évolue et se réagence au quotidien avec des images et des narrations préexistantes, comme une
base de données détraquée qui ne cesserait de tourner. Cette idée, l'artiste l'a peaufinée depuis trois ans et la demande du
musée d'Orsay, qui souhaitait mettre en lumière les travaux de Darwin sur l'évolution avec la problématique de notre époque.
En marge de l'exposition
Les Origines du monde, vous pouvez donc venir admirer l'exposition de Laurent Grasso, nommée
Artificialis. Du
19 mai au 18 juillet 2021, laissez-vous emporter par ces œuvres poétiques et modernes, qui complètent la grande exposition événement du musée d'Orsay.
Et pour le Studio Grasso, "l’opacité du monde proviendrait plus d’une accumulation d’informations à déchiffrer que de zones géographiquement inconnues qu’il s’agirait de défricher". Donc, plutôt que de tourner de nouvelles images, l'artiste a simplement cherché sur internet et exploré ce qui existait déjà, une analyse du big data laborieuse. Et le coronavirus l'a aidé dans son projet, car il y a eu une virtualisation du monde grandissante.
Le résultat sera à voir sur les grandes tours du musée. À côté de ce film, l'artiste présentera une série de peintures et de sculptures, toujours en cours d’élaboration.
Laurent GrassoFuture Herbarium © Laurent Grasso / ADAGP, Paris 2020 Photo © Studio Laurent Grasso, Courtesy Perrotin