Coronavirus : les PME s'attendent à une chute de 15% de leur chiffre d'affaires en 2020

Par · Publié le 23 juillet 2020 à 11h26
La Banque Publique d'investissement dévoile ce jeudi 23 juillet les prévisions de recette annuelle en 2020 pour les petites et moyennes entreprises françaises. Si les trésoreries sont préservées par les dispositifs d'aides mis en place et le chômage partiel, le chiffre d'affaires reste assez impacté par la crise sanitaire.

Le chiffre d'affaires des PME françaises n'échappe pas à la loi de la crise économique engendrée par l'épidémie de coronavirus. C'est en tout cas ce que révèle l'étude de Bpifrance (Banque Publique d'investissement) publiée ce jeudi 23 juillet 2020, qui annonce que les petites et moyennes entreprises s'attendent en moyenne à une baisse de 15% de leur chiffre d'affaires sur l'année 2020

Forcément, les origines de ces mauvais résultats annuels sont à chercher du côté de la crise sanitaire, engendrée par l'épidémie de coronavirus. Avec un peu plus de deux mois de confinement, et donc d'arrêt d'activité économique à l'exception des services essentiels, les PME souffrent violemment. D'après l'étude de Bpifrance, si le chiffre d'affaire est lourdement impacté en moyenne, les trésoreries demeurent préservées par les multiples dispositifs d'aides, notamment le chômage partiel

En effet, près de la moitié des PME jugent leur trésorerie "suffisante" pour affronter la période de crise sanitaire et économique. Ils sont autant à avoir eu recours au prêt garanti par l'État (PGE), mais 39% indiquent dans l'étude qu'ils considèrent les nombreuses difficultés "surmontables au regard des mesures de soutien sollicitées"

Dans le même temps, bien que les dirigeants des PME "revoient nettement à la baisse leurs perspectives sur les effectifs", la confiance dans l'emploi reste "supérieure au point bas enregistré pendant la crise financière de 2008-2009" révèle l'enquête. Sur les 5556 dirigeants de PME interrogés entre mi-mai et mi-juin, 47% d'entre eux confessent que la baisse d'activité est due à "la fermeture réglementaire des établissements", quand 29% mettent en avant les difficultés de "produire avec la même efficacité" en raison des consignes sanitaires. Aussi, 20% des dirigeants indiquent que c'est le "manque de débouchés" ou "un approvisionnement réduit" en logistique qui explique ces mauvais résultats. 

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