Covid : il "n'est pas prévu de changer les règles" d'ici Noël, assure Gabriel Attal

Par Cécile de Sortiraparis · Photos par Laurent de Sortiraparis · Publié le 14 décembre 2021 à 14h29
La cinquième vague continue de monter et les contaminations se multiplient. Pour autant, le gouvernement n'a pas prévu de durcir les mesures sanitaires cette fin d'année, assure le porte-parole Gabriel Attal.

Invité au micro de France Info ce mardi 14 décembre au matin, le porte-parole du gouvernement a voulu rassurer les Français face à la cinquième vague : malgré la propagation rapide du variant Omicron en France, la situation sanitaire ne justifie pas de prendre de nouvelles mesures restrictives avant la fin de l'année.

Le gouvernement ne souhaite pas imposer plus de règles dans ces prochains jours, une promesse qui devrait soulager de nombreuses personnes, qui craignaient de vivre un nouveau Noël en confinement ou sous couvre-feu.

« Les Français savent à peu près comment il faut faire. Je ne suis pas dans cette infantilisation à fliquer le Noël des Français. Il n'est pas prévu de changer les règles » sanitaires en France dans les jours qui viennent, a affirmé Gabriel Attal. Le porte-parole et le gouvernement sont convaincus que les fêtes de fin d'année ne vont pas donner lieu à un pic des contaminations. « On a toujours fait le choix de défendre la responsabilité des Français, on a toujours incité à la prudence. Il y a déjà eu un Noël sous Covid-19. A l'époque, je venais sur les plateaux télévisés, on me disait vous êtes fous de laisser les Français aller faire Noël en famille, comme ils veulent, se déplacer en France, les contaminations vont exploser début janvier. On a assumé ce choix et il n'y a pas eu d'explosion des contaminations début janvier » 2021, affirme-t-il.

Pour minimiser les risques de contamination pendant ces fêtes de fin d'année, le gouvernement mise donc sur la bonne conduite des Français, et continue de compter sur la stratégie "tester-alerter-protéger". 

« J'ai eu l'occasion d'annoncer la semaine dernière, s'agissant des frontières, qu'il y avait maintenant un test négatif nécessaire, d'où qu'on vienne dans le monde en dehors de l'Union européenne, même si on est vacciné », rappelle Gabriel Attal. « On séquence beaucoup, on crible l'essentiel des cas positifs qui sont détectés en France, on fait plus de 10 000 séquençages par semaine, ce qui nous permet d'identifier assez largement les cas sur notre sol et évidemment d'avoir une vigilance particulièrement accrue sur les conditions d'isolement, de cas contacts », poursuit-il.

En plus des tests de dépistage, l'exécutif soutient toujours sa stratégie de vaccination, et notamment la campagne de rappel vaccinal. « La clé, c'est de poursuivre la vaccination, le rappel. Il y a désormais plus de 15 millions de Français qui ont reçu un rappel de vaccination. Il faut évidemment poursuivre, aller plus loin (...). Il faut poursuivre cette campagne de rappel. On vaccine entre 600 000 - 700 000 personnes chaque jour, ce qui est colossal, ça va continuer à monter en puissance », assure-t-il.

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