Le report des JO de Tokyo 2020 à l'été 2021 coûte cher aux organisateurs. Très cher même, si l'on en croit la dernière communication du comité d'organisation de Tokyo 2021 : par rapport au budget initial, le report d'un an des olympiades rajouterait au moins 2 milliards d'euros (267 milliards de yens) à la facture globale olympique, d'après ses prévisions.
Mais alors, comment expliquer cet impressionnant surcoût ? D'après le rapport du comité, ce sont principalement les coûts opérationnels engendrés par le report extraordinaire qui justifient ce déficit. Aussi, le Cojo Tokyo 2021 prévoit de mettre en place de nombreuses mesures restrictives et de contrôle pour limiter la propagation du virus pendant les Jeux olympiques. Celles-ci sont estimées à 96 milliards de yens (760 millions d'euros).
En plus, pour se prévenir des mauvaises surprises de dernière minute et s'assurer que les mesures anti-Covid seront bien appliquées, un budget additionnel de réserve d'un montant de 27 milliards de yens (214 milliards d'euros) est prévu pour amortir d'éventuelles nouvelles dépenses. L'ensemble des nouvelles dépenses planifiées seront réparties entre le gouvernement japonais, la mairie de Tokyo et le Cojo, tous les trois à l'origine de la candidature.
D'ailleurs, le surcoût lié au report n'est pas le seul caillou dans la chaussure du Comité d'organisation de Tokyo 2021. Pour l'heure, l'opinion publique est majoritairement défavorable à l'organisation des JO, notamment en raison du contexte sanitaire incertain.
