Coronavirus : Anne Hidalgo exprime son "désaccord" avec les nouvelles mesures gouvernementales

Par · Publié le 24 septembre 2020 à 13h12
Au lendemain des annonces gouvernementales concernant les nouvelles mesures restrictives utiles pour endiguer le regain de l'épidémie de Covid-19, la maire de Paris a fait savoir son "désaccord". Paris et les départements de la petite couronne sont désormais classés en zone d'alerte renforcée. Les bars ferment au plus à 22h, et les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits dans l'espace public.

Anne Hidalgo n'approuve absolument pas les dernières décisions du gouvernement pour freiner la propagation du virus. Jeudi 24 septembre 2020, au lendemain de l'annonce par Olivier Véran des nouvelles mesures très strictes prises dans la lutte contre le Covid-19, la maire de Paris a tenu à exprimer son "désaccord" total.  

En effet, Anne Hidalgo déplore des "mesures très restrictives" contre le coronavirus. Dès lundi 28 septembre, de nouvelles mesures restrictions sanitaires liées au regain de forme de l'épidémie de coronavirus entrent en vigueur à Paris et sa petite couronne. Des départements placés en zone d'alerte renforcée par le gouvernement compte tenu de la circulation de plus en plus active du virus. Ainsi, le ministre de la Santé a indiqué que dans tous les départements concernés : les bars doivent fermer au plus tard à 22h, la jauge des rassemblements est réduite à 1000 personnes, et que les rassemblements de plus de 10 personnes sont désormais interdits dans l'espace public.  

Pour Anne Hidalgo, la situation est grave. "La grande majorité de nos cafetiers et de nos restaurateurs ont vraiment fait des choses belles sur l'espace public et sérieusement, et je veux aujourd'hui apporter tout mon soutien par rapport aux mesures restrictives qui ont été prises, et malheureusement sans aucune concertation" a réagi la maire socialiste au micro de BFM TV.  Elle souligne ensuite avoir "dit (son) désaccord sur ces mesures-là". En ce sens, l'hypothétique candidate à la prochaine présidentielle s'est étonné d'avoir été prévenu seulement une heure avant les annonces édictées en conférence de presse.  

Dans le même ton, le premier adjoint à la Mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, a évoqué la gravité des conséquences de ces mesures notamment pour l'économie de la capitale. Des restrictions qui représentent selon lui "un risque économique immense". Pour l'heure, les restaurants ne sont pas encore concernés par une fermeture anticipée dès 22h. Quant à la fermeture des bars, l'adjoint reste "dubitatif" sur la pertinence de cette décision. D'après lui, "le risque maximum est dans les espaces privés". 

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