Covid : Anne Hidalgo propose une aide d'urgence de 500 euros pour aider les jeunes à survivre

Par · Publié le 8 février 2021 à 13h04
Alors que la crise sanitaire continue d'aggraver les inégalités économiques à travers le monde, la maire de Paris appelle le gouvernement à venir en aide aux jeunes en difficulté. Elle propose la mise en place d'une "aide d'urgence" de 500 euros, qui doit leur permettre de "survivre" à la crise sanitaire.

Anne Hidalgo veut soutenir financièrement la jeunesse en détresse. Face à la crise sanitaire et économique liée à l'épidémie du Covid-19, la maire de Paris propose de mettre en place une aide d'urgence de 500 euros pour "tous les jeunes qui en ont besoin", dans le but de les aider à "s'en sortir" et à "survivre" malgré la période trouble.  C'est en tout cas ce que l'élue socialiste annonce ce lundi 8 février 2021, dans la matinale de Franceinfo

Une aide supplémentaire, dont la charge reviendrait à l'État. Concrètement, Anne Hidalgo insiste surtout sur la nécessité d'adresser cette aide à un certain public, aujourd'hui délaissé par l'exécutif selon elle. "Il faut vraiment qu'elle soit accessible à la classe moyenne ce qui n'est pas toujours le cas pour un certain nombre d'aides" affirme l'élue socialiste. Avant de rappeler l'importance d'une action rapide, compte tenu du contexte sanitaire. "Beaucoup de jeunes ont perdu leurs petits boulots. Il faut mettre en place une aide d'urgence, universelle pour tous les jeunes qui en feront la demande et qui en ont besoin" souligne Hidalgo.

Dans le même temps, il s'agit pour la maire de Paris de prolonger le dispositif dans la durée. Ainsi, l'aide qu'elle propose devrait s'étaler sur "au moins trois ans", étant donné que "cette crise va durer", et qu'il "va falloir accompagner nos jeunes" dans la reprise d'une activité. À ce sujet, rien n'est figé dans le marbre reconnaît la maire. "Il va falloir qu'on réfléchisse à la manière dont on accompagne notre jeunesse dans la vie", insiste l'élue socialiste. 

Côté gouvernement, les aides s'orientent surtout pour les étudiants, principales victimes collatérales de la crise sanitaire et économique aux yeux de l'exécutif. Les "restos U" pourront d'ailleurs rester ouverts, même en cas de confinement, et des paniers à moins de deux euros y seront vendus. Seulement, l'idée d'un "RSA Jeune" ne parvient pas encore à convaincre, autant le ministre de l'Économie Bruno Le Maire que le président de la République en personne, qui préfèrent envisager d'autres solutions

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