Pass sanitaire: Emmanuel Macron "assume" ses décisions et appelle à se faire vacciner depuis Tahiti

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 25 juillet 2021 à 10h47
En déplacement en Polynésie française ce dimanche 25 juillet 2021, Emmanuel Macron dit assumer totalement les décisions prises autour de l’extension du pass sanitaire, alors que 161 000 manifestants sont descendus dans la rue ce samedi pour dénoncer le projet de loi. Depuis Tahiti, le président de la République a également une nouvelle fois appelé à se faire vacciner contre le covid-19.

La progression du variant Delta inquiète au plus haut sommet de l'État. Ce dimanche 25 juillet 2021, lors d’un déplacement en Polynésie française, Emmanuel Macron a rappelé l’importance de se faire vacciner contre le covid-19. "Au moment où nous nous parlons, avec ce variant Delta, l'épidémie est en train de reprendre. Mon message est simple: se vacciner" a-t-il insisté, expliquant face à des soignants que "la vaccination est un combat essentiel". "Lorsque la science donne des armes, il faut les utiliser" a-t-il poursuivi.

Concernant le projet de loi qui vise à étendre le pass sanitaire, Emmanuel Macron dit assumer ses décisions. "J’assume totalement d’avoir pris des décisions le 12 juillet dernier, qui s'imposaient parce que mon rôle, éclairé par des équipes scientifiques et des structures compétentes avec le gouvernement, c’est de prendre des décisions pour protéger les Français" a-t-il insisté, alors que de nouvelles manifestations contre l’extension du pass sanitaire ont été organisées partout en France ce samedi 24 juillet.

Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 160 000 personnes sont descendues dans les rues hier pour dire non à l'extension du pass sanitaire. Pour Emmanuel Macron, "chacune et chacun est libre de s'exprimer dans le calme, dans le respect de l'autre". Mais "la liberté où je ne dois rien à personne n'existe pas" a-t-il expliqué avant de poursuivre : "Si demain vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté alors que vous aviez la possibilité d'avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger. Et au nom de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave et vous allez arriver à cet hôpital. Ce sont tous ces personnels qui vont devoir vous prendre en charge et peut-être renoncer à prendre quelqu'un d'autre (...) Ce n'est pas ça la liberté, ça s'appelle l'irresponsabilité, l'égoïsme", a-t-il estimé. 

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