Covid : la pandémie « est loin d'être terminée », selon l'OMS

Par Caroline de Sortiraparis · Photos par Caroline de Sortiraparis · Publié le 19 janvier 2022 à 15h16
Alors que certains se veulent optimistes, l’OMS met en garde. Lors d’une conférence de presse organisée le 18 janvier 2022, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, a estimé que la pandémie « est loin d’être terminée », précisant qu’il était « probable que de nouveaux variants apparaissent ».

Depuis quelques semaines maintenant, plusieurs scientifiques, épidémiologistes ou encore virologues se montrent optimistes quant à la suite et la fin de la crise sanitaire.

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Le gouvernement veut y croire également. « On a des raisons d’être optimiste » a confié Gabriel Attal ce mardi sur CNews. « On voit que la vague Delta a vraiment régressé, on voit que la circulation tend à ralentir et que dans les régions où la vague Omicron a démarré en premier, notamment en Île-de-France, il y a ce qui semble être le début d’une décrue. » a-t-il expliqué hier matin, alors même que la France a enregistré ce mardi un nouveau record de contaminations avec 464.769 cas recensés en 24h contre 102.144 la veille, selon les données publiées par Santé publique France.

De son côté, l’Organisation mondiale de la Santé veut rester prudente. « Cette pandémie est loin d’être terminée et compte tenu de l’incroyable croissance d’Omicron dans le monde, il est probable que de nouveaux variants vont apparaître » a estimé ce 18 janvier Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, lors d’une conférence de presse.

Début janvier déjà, Catherine Smallwood, responsable des situations d'urgence au sein de l'organisation mondiale, expliquait que "plus Omicron se répand, plus il se transmet et plus il se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant".

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Le patron de l’OMS a également tenu à rappeler l’impact du variant Omicron sur les systèmes de santé. « Ne vous méprenez pas, Omicron provoque des hospitalisations et des décès, et même les cas les moins graves submergent les établissements de santé » a-t-il insisté avant de poursuivre : « Omicron est peut-être moins grave en moyenne, mais le récit selon lequel il s’agit d’une maladie bénigne est trompeur (et) nuit à la réponse globale et coûte plus de vies ».

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