Coronavirus : octobre et novembre « plus durs » en Europe, selon l'OMS

Par Caroline de Sortiraparis · Publié le 18 septembre 2020 à 15h25
Alors que la pandémie de Covid-19 s’accélère à nouveau dans de nombreux pays du Vieux Continent, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur cet automne. « Cela va devenir plus dur. En octobre, en novembre, on va voir une mortalité plus élevée » a ainsi déclaré Hans Kluge, le directeur de la branche européenne de l’OMS, ce 14 septembre.

Reconfinement national de trois semaines en Israël, état d’urgence sanitaire prolongé d’un mois au Maroc, interdiction de se rassembler à plus de six en intérieur comme en extérieur au Royaume-Uni… partout dans le monde, les mesures restrictives se multiplient pour tenter de freiner la pandémie de Coronavirus qui ne cesse de s’accélérer.

En Europe aussi, la propagation du Covid-19 inquiète et certains mettent en garde. Le 12 septembre dernier, dans le Journal du Dimanche, six médecins et professeurs ont appelé à « siffler la fin de la récréation » et à éviter « les rassemblements privés ».

Ce 14 septembre, l’OMS s’est de nouveau exprimée, à travers la voix de Hans Kluge, le directeur de la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé. Il évoque les mois à venir et plus exactement cet automne. « Cela va devenir plus dur. En octobre, en novembre, on va voir une mortalité plus élevée » a-t-il ainsi déclaré à l’Agence France-Presse (AFP).

Depuis plusieurs semaines, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est en augmentation mais le nombre quotidien de morts reste quasi stable. « On est à un moment où les pays n’ont pas envie d’entendre ce genre de mauvaises nouvelles, et je comprends », a poursuivi Hans Kluge. Ce dernier a toutefois tenu à préciser que cette pandémie « va s’arrêter, à un moment ou à un autre ».

Concernant le développement d’un vaccin contre le Coronavirus, Hans Kluge a confié : « J’entends tout le temps : ‘ Le vaccin va être la fin de l’épidémie’. Bien sûr que non ! ». « Nous ne savons même pas si le vaccin va être efficace dans toutes les parties de la population. Certains signes que nous recevons sont qu’il sera efficace pour certains mais pas pour d’autres » a-t-il ajouté. 

Le médecin belge a ainsi affirmé : « La fin de cette pandémie, ce sera au moment où, en tant que communauté, nous aurons appris à vivre avec cette pandémie. Et ça, ça dépend de nous. C’est un message très positif ».

Alors, pour tenter de s’accorder sur une stratégie quinquennale, l’OMS Europe réunit l’ensemble de sa cinquantaine d’États membres ces lundi 14 et mardi 15 septembre.

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