C’est à Turin, lors de la grande cérémonie annuelle du World’s 50 Best Restaurants, que Maxime Frédéric vient de recevoir le titre de Meilleur Chef Pâtissier du Monde 2025, un prix qui salue le travail d’un artisan aussi discret que talentueux. À 36 ans, ce Normand passé par Le Meurice et le George V est aujourd’hui à la tête de l’univers sucré du Cheval Blanc Paris, où il officie depuis 2019. On lui doit notamment les desserts des restaurants Plénitude, Le Tout-Paris, Langosteria et Hakuba, tous installés dans ce palace face à la Seine.
Mais avant de décrocher ce titre mondial à Turin, Maxime Frédéric avait déjà été mis à l’honneur à Paris. Le 17 juin 2025, jour de ses 36 ans, il reçoit le prix de chef pâtissier le plus créatif au monde lors de la garden-party organisée par La Liste dans les jardins des Invalides. La Liste, qui croise critiques gastronomiques et avis clients dans le monde entier grâce à l’intelligence artificielle, ne se fie pas qu’aux guides classiques. Ici, on célèbre une créativité sincère, celle qui puise dans les souvenirs d’enfance et les valeurs familiales. En évoquant ses premiers gâteaux partagés avec les voisins ou sa « Fleur de vacherin » en hommage à sa grand-mère Rosa, on comprend mieux d’où vient l’émotion dans ses créations.
On découvre aussi ses créations en mode plus abordable dans sa toute boulangerie-pâtisserie Pleincœur, ouverte avec son épouse et des amis producteurs de cacao et de café, rappelle que pour lui, tout part de l’humain. Une belle aventure à découvrir au 64, rue des Batignolles, dans le 17e.
Ce goût pour le partage, Maxime Frédéric le cultive depuis l’enfance. Fils d’agriculteurs, il grandit en Normandie entre les animaux de la ferme et les gâteaux faits maison avec sa grand-mère. Asthmatique, il préfère les fourneaux aux chevaux, et très tôt, il décide de devenir boulanger-pâtissier. Deux CAP, un bac pro et une arrivée à Paris à 20 ans plus tard, il rejoint les grandes maisons, où il perfectionne une pâtisserie d’émotion, exigeante et toujours en lien avec ses racines.
Sa vision, on la retrouve dans ses desserts signature. Le Paris-Brest, revisité avec des produits issus de la ferme familiale, joue sur les contrastes de textures. Quant à son millefeuille, il devient vite incontournable. Travaillé pendant plusieurs années, il se compose d’une pâte feuilletée ultra croustillante et d’une crème légère infusée aux trois vanilles (Tahiti, Madagascar, La Réunion), sans fondant pour ne pas masquer la finesse de l’ensemble.
Récemment, nous avons craqué pour sa tarte aux fraises, sans pareil, à découvrir chez Pleincœur ou encore ses coupes glacées pâtissières à découvrir au Jardin du Cheval Blanc, la terrasse estivale en rooftop.
Notez que vous pouvez aussi découvrir ses créations du café Vuitton LV Dream, niché dans l’espace d’exposition de la maison Louis Vuitton, non loin de la Samaritaine. Une adresse plus intimiste mais tout aussi soignée, où l’on découvre une pâtisserie élégante et inventive. Avec l’ouverture de Pleincœur dans le 17e, il fait aussi le pari de la proximité : une boulangerie-pâtisserie de quartier où l’on sent cette même rigueur dans l’exécution et ce plaisir simple du bon produit.
Avec deux distinctions majeures en une semaine, Maxime Frédéric s’impose encore davanatge comme une figure incontournable de la scène pâtissière mondiale. Mais derrière les prix et les projecteurs, c’est un chef fidèle à ses valeurs, attaché à la famille, à l’artisanat et à l’émotion du goût. Une belle découverte à faire, que ce soit dans un palace ou au coin d’une rue des Batignolles.
Âge recommandé
Tout public































