Covid : Olivier Véran prédit un mois de janvier "difficile à l’hôpital"

Par Manon de Sortiraparis · Publié le 3 janvier 2022 à 11h28
Le ministre de la Santé prédit un mois de janvier "difficile à l'hôpital" en raison de la propagation des variants Delta et Omicron. Mais d'après lui, l'immunité collective pourrait être atteinte prochainement.

Alors que le taux d'incidence continue de battre des records en France, en raison de la propagation du variant Omicron, Olivier Véran a été interrogé, ce lundi 3 janvier 2022, au micro de France Inter concernant la situation sanitaire en France. Et le ministre de la Santé s'est montré assez pessimiste concernant la situation dans les hôpitaux de l'Hexagone. 

"Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d’hospitalisation conventionnels. Omicron est moins dangereux et provoque moins de détresse respiratoire aiguë, et les besoins de lits en réanimation sont moins importants qu’avec les variants précédents." a déclaré le ministre. Mais le variant peut provoquer "des besoins en oxygène de trois, quatre jours et donc on s’attend à un afflux de malades dans les lits d’hospitalisation conventionnelle." 

Et de poursuivre : "La grippe a commencé, les gastroentérites sont là. Les autres pathologies, les autres personnes qui ont des maladies chroniques ont besoin d’être soignées. Sur 400 000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux aujourd’hui, 20 000 sont déjà occupés par des patients Covid avant même l’impact de la vague Omicron.

Toujours d'après Olivier Véran, "On va passer un mois de janvier difficile à l’hôpital. Les soignants qui sont à pied d’œuvre et qui n’ont pas pris de vacances, le savent." Mais "c'est peut-être, peut-être – encore une fois, tout est dans le peut-être – la dernière des vagues. Vu le taux de contamination dans notre pays et d’ailleurs sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité ou par la vaccination, ou par l’infection, ou les deux. À l’issue de la première vague, il y avait 4 à 5% de la population qui avait atteint une forme d’immunité et nous n’avions pas de vaccin. On va avoir, à l’issue de la vague Omicron, une immunité qui sera largement supérieure aux 50%. Même avec la vaccination quasiment du 100% en réalité." 

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