Covid : Xevudy, le traitement par anticorps prometteur autorisé par la Haute Autorité de Santé

Par Laurent de Sortiraparis · Publié le 10 janvier 2022 à 15h39
La Haute Autorité de Santé a annoncé, vendredi 7 janvier, avoir autorisé l'utilisation du Xevudy contre le Covid, un traitement par anticorps de synthèse prometteur. Un médicament qui semble particulièrement efficace contre le variant Omicron. On fait le point !

Un nouveau traitement contre le Covid autorisé en France... La Haute Autorité de Santé a annoncé dans un communiqué, vendredi 7 janvier 2022, avoir validé de façon précoce l'utilisation du Xevudy, un traitement par anticorps de synthèse prometteur contre le variant Omicron du virus, selon les autorités sanitaires, et conçu par les laboratoires GSK. Un traitement qui arrive à point nommé, alors que d'autres viennent d'être retirés faute d'efficacité contre cette nouvelle souche du virus.

Une molécule qui se base sur celle utilisée dans l'élaboration du Sotrovimab, autre traitement anti-Covid développé par le laboratoire britannique, et autorisé au Royaume-Uni. Celle-ci rejoint ainsi l'Evusheld, autre traitement développé par AstraZeneca et autorisé par la HAS contre le variant Omicron dans la lutte contre l'épidémie de Covid en France.

Dans quelle condition ce traitement est-il utilisé ? Celui-ci s'adresse aux plus de 12 ans venant tout juste d'être infectés par le virus et considérés comme susceptibles de développer une forme grave de la maladie. Il s'agit d'un traitement par anticorps de synthèse, à administrer par intraveineuse. "Il est recommandé de l'administrer dans les cinq jours suivant l'apparition des symptômes", explique ainsi la HAS dans un communiqué.

Et de poursuivre en indiquant que le Xevudy "présente un mécanisme d'action qui permet d'espérer le maintien de son efficacité sur les variants, y compris le variant Omicron". La Haute Autorité de Santé conclut : "Des données in vitro suggèrent le maintien de l'activité neutralisante du sotrovimab quand celle des autres anticorps monoclonaux disponibles diminue voire disparaît". Reste tout de même à attendre les résultats définitifs de l'étude en cours, testé seulement in vitro, quant à ce traitement.

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