Le saviez-vous ? Il est possible de visiter Aux Belles Poules, une maison close des Années folles

Il fut un temps, la capitale regorgeait de lieux où trouver du plaisir... mais depuis 1946, tous les lieux de prostitution ont fermé, interdits par la loi Marthe Richard. Aujourd'hui, ces endroits coquins et bien cachés au nombre de 200 à l'époque, ont presque tous disparus, mais il reste une maison close que l'on peut visiter dans le 2e arrondissement de Paris, en tout bien tout honneur, évidemment ! Cet établissement emblématique des Années folles, Aux Belles Poules, vous propose donc des conférences-spectacles animées pour y accéder !

• À lire aussi
• Les bons plans de cette semaine à Paris et en Ile-de-France, du 22 au 28 décembre 2025
• Musées et monuments gratuits : les lieux à voir ce dimanche 4 janvier à Paris et en Île-de-France
• Musées et Monuments gratuits à Paris et en Île-de-France : Les bons plans culturels

Cette maison close, qui existe depuis 1870, est l'une des seules à avoir conservé son décor intact, particulièrement beau grâce à ses mosaïques et ses fresques très osées, aux ornements Art déco, période durant laquelle elle a connu son apogée. Immenses miroirs et représentations érotiques de filles de joie se mêlent, laissant entrevoir les soirées sulfureuses de débauche de l'époque.

Inscrite depuis 1997 aux Monuments historiques, Aux Belles Poules ouvre au public dans le cadre de privatisation, mais aussi de visites, afin de ne pas perdre ce véritable bijou insolite, sauvé de l'oubli.

Grâce à ces conférences historiques qui ont lieu plusieurs fois par mois tout au long de l'année, on découvre le lieu et l'histoire de la prostitution à Paris, contée par Caroline, l'actuelle propriétaire des lieux. Pour un peu plus de piment, choisissez l'option conférence-spectacle par les charmantes Sœurs Papilles, des danseuses chanteuses burlesques qui ajoutent du glamour. 

Ne vous attendez cependant pas à une longue visite, mais plutôt à une conférence vivante, car seul le grand salon où sont les superbes fresques est accessible, ainsi que les toilettes et ses belles mosaïques inattendues. La vingtaine de chambres où travaillaient les 31 femmes à l'époque ne font pas partie du lieu aujourd'hui.