À Paris, François Truffaut a laissé une empreinte intime, à la fois discrète et profondément cinématographique. De son enfance rue Henry‑Monnier aux couloirs du théâtre Saint‑Georges, la Ville Lumière continue de porter en elle les traces d’un cinéaste qui filmait la ville comme un prolongement de lui‑même.
Partez à la découverte des lieux parisiens de François Truffaut, à la croisée des souvenirs, des tournages et des hommages, là où la réalité rejoint la fiction dans un Paris infiniment touchant. Cinémas, théâtres, quartiers... Revivez l’élan poétique et intime d'un cinéaste devenu icône de la Nouvelle Vague.
Ame sensible de la Nouvelle Vague, François Truffaut (1932–1984) incarne un cinéma autobiographique, passionné et littéraire. Critique aux Cahiers du cinéma, il dénonce vivement les films de "qualité française" au profit d’une mise en scène personnelle, inventive et éthique. Avec Les 400 coups sorti 1959, il invente Antoine Doinel, un personnage à la fois fragile et rebelle, reflet d’une époque et d’un désir de liberté. Toute sa filmographie tisse une quête de sens, d’enfance, d’amour et de fugue à l’instar du Dernier Métro où Paris devient décor et inspiratrice.
Le quartier de Pigalle, entre l’église de la Trinité et la place de Clichy (place d’Estienne‑d’Orves, 9ᵉ arr.). De nombreuses scènes des 400 Coups sont filmées dans ce quartier.
Le théâtre Saint-Georges (place Saint-Georges, 9ᵉ arr.). Lieu clé dans Le Dernier Métro, où se joue la résistance artistique de l'Occupation dans un Paris souterrain.
La rue du Conseiller‑Collignon (7ᵉ arr.). Certaines scènes de La Peau douce sont tournées dans un élégant appartement situé dans cette rue calme.
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Le 21 rue Henry‑Monnier (9ᵉ arr.). C’est ici que naît et grandit François Truffaut. Cette façade discrète demeure le premier décor d’une vie qui se transformera en cinéma. A quelques pas de là, la place Gustave‑Toudouze (9ᵉ arr.) et le croisement avec la rue Clauzel (9ᵉ arr.) apparaissent en toile de fond dans Les 400 coups.
La brasserie Wepler (18ᵉ arr.). Située place de Clichy, la brasserie accueille alors de nombreux cinéastes dont Claude Chabrol et François Truffaut, véritable repaire historique pour la Nouvelle Vague.
Les ciné-clubs du Quartier Latin (5ᵉ arr.) et la Cinémathèque française (12ᵉ arr.). Truffaut y passe l’essentiel de son temps, ce qui joue un rôle central dans sa formation intellectuelle et cinéphile. Il y retrouve Godard, Rivette, Chabrol et d’autres jeunes critiques et futurs réalisateurs.
La rue François‑Truffaut (12ᵉ arr.). A proximité de la Cinémathèque française, la rue rend hommage au cinéaste de la Nouvelle Vague.
La Bibliothèque du cinéma François‑Truffaut (1ᵉ arr.). Située dans le Forum des Halles, elle propose un fond précieux en archives, revues et films ; un lieu dédié à la culture cinématographique.
Le cimetière de Montmartre (18ᵉ arr.). Sa tombe est située dans la 21ᵉ division, non loin de celle d’autres figures du monde artistique. Sobre et élégante, elle attire régulièrement des cinéphiles venus rendre hommage au réalisateur avec des petits mots, des photos et des tickets de cinéma.
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Lieu
Cinémathèque Française
51 Rue de Bercy
75012 Paris 12
Accès
Métro Bercy (ligne 6 et 14)
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