Nana Bistrot, merveilleux fish bar du 11e arrondissement - Définitivement fermé

Amateurs de poisson ou tout simplement de bonne cuisine, on vous a dégoté le meilleur fish bar du 11e arrondissement, et ça vaut vraiment le détour. Ce bistrot marin, c'est Nana Bistrot, et quand vous aurez fini ce papier, vous aurez envie de vous téléporter sur la belle terrasse ensoleillée du restaurant et de vous délecter de ses mets d'exception. 

Chez Nana, on ne propose que des produits de saison, acquis en circuit court : les viandes proviennent du boucher Tristan Seguin; les légumes sont soigneusement sélectionnés par le chef sur l'étalage du maraîcher Éric Martinet, au marché Richard Lenoir, à quelques pas de là; les poissons sont le fruit d'une pêche éco-responsable; un effort que l'on apprécie fortement. 

A la carte le midi, 2 entrées, 2 plats, 2 desserts et basta ! Le soir, 3 entrées, 3 plats, 3 desserts et des apéritifs à picorer. Pas de chichis chez Nana, mais une carte pointue et excitante en tous points. Car ce qu'on ne vous a pas encore dit, c'est que la carte de Nana change tous les jours, et même midi et soir; en fonction, entre autres, de la pêche du jour.

Et ça rajoute une petite dose d'excitation puisqu'il est impossible de savoir à l'avance ce que l'on va nous proposer; et si par bonheur vous tombez amoureux d'un plat préparé par le chef Vincent Jouyaux, ce qui ne serait pas étonnant vu la qualité de la cuisine, il vous sera compliqué d'y regoûter avant un certain temps. Aller chez Nana, c'est tenter sa chance. 

Mais rentrons dans le vif du sujet : la dégustation. Premier round. Les entrées : tataki de bonite de Méditerranée à la japonaise (14€) mi-ferme, mi-fondant, parsemé de ponzu, de graines de sésame à la prune et au wasabi, de riz soufflé et de beaux morceaux de prune et de fruits rouges, un délice. Vient ensuite le haddock fumé sur place (14€). Le poisson, accompagné d'une incroyable ricotta aux algues et aux câpres, se cache sous du melon, dressé en fleur, et c'est tellement joli que l'on hésite à abîmer ce tableau. Mais il ne faut bien et on ne le regrette pas : fin, fumé, parfumé, le plat est une merveille. 

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Deuxième round. Les plats. Picanha d'Argentine (28€) super tendre, accompagnée d'une salsa verde et anchois revigorante et d'une poêlée de shiitake; et merlu du Finistère (26€) et ses sides : petits pois, lard Di Venicci et ricotta fumée, aussi goûteux que le reste. On accompagne les plats de deux verres de vin, parfaitement conseillés par la maison, puisque nos deux cocktails maison étaient déjà loin.  

Dernier round. Les desserts. Dans ces derniers, pas de poisson on vous rassure, mais du croquant, de la douceur et de la gourmandise : dacquoise coco, ganache chocolat, sorbet mangue maison (9€) et meringue italienne, sorbet fruits rouges maison, fruits rouges frais et tuile au sésame croquante (9€). Deux desserts diamétralement opposés, l'un fruité, l'autre plus rond en bouche; mais aussi bons l'un que l'autre. 

Avec une telle explosion de saveurs dans l'assiette, impossible de ne pas adorer Nana Bistrot !