Odette l'Auberge urbaine dévoile sa carte d'été

Ne vous laissez pas effrayer par les travaux qui entourent Odette, l'Auberge urbaine de la rue du Pont Neuf. Ce restaurant vient de dévoiler sa carte estivale, pour le plus grand bonheur des fins gourmets et on vous conseille d'en pousser la porte. 

Avant même de se pencher sur le contenu de l'assiette, on peut déjà accorder une mention spéciale pour le décor. L'architecture du lieu est magnifique : avec ses murs en bois et ses lampes suspendues, tels des oisillons tombés du nid, on se croirait au creux d'un arbre géant ou au sein d'une petite clairière accueillante. 

Mais l'habit ne fait pas le moine, voyons donc ce qu'il se passe du côté de la carte. Achille, le manager du restaurant nous explique qu'ici, la valeur fondamentale est le partage. Ainsi, plusieurs options s'offrent aux gourmands : un menu classique (24 ou 30 euros le midi) ou bien des plats à partager. Nous prenons la deuxième option, histoire de jouer l'expérience Odette dans les règles de l'art. 

Nous commençons par trois assiettes à partager. Très frais, et donc idéals pour la belle saison, ces plats mêlent avec habileté les saveurs sans dénaturer le goût des matières premières. Les asperges blanches à l'orange et aux oeufs de brochets fumés (16€), le royale d'oignon et son tartare de truite (13€) et les jeunes carottes rôties au citron bergamote, cumin et noisettes (12€, un plat signature nous assure la serveuse de son accent chantant) caressent donc gentiment notre palais, pour notre plus grand plaisir. 

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Viennent ensuite les choses sérieuses : un bar en croûte feuilletée fourré à la daurade et à partager (68€). Si en théorie il est prévu pour deux, vous pourrez vous attaquer sans problème à cette belle bête à la cuisson parfaite à trois, voire à quatre convives !

Après ce repas gargantuesque, les cafés prennent la place des desserts, il faudra revenir avec le ventre moins plein pour tester les douceurs à la carte (pamplemousse sur son sablé breton, crème brûlée au café et mousse de lait banane, truc au chocolat "Jivara" et son praliné noisette) ! 

Si l'endroit est clairement haut-de-gamme, il n'est pas guindé pour autant (les serveurs sont même en baskets) et c'est aussi ce qui fait qu'on s'y sent bien. Bref, voici une belle adresse à découvrir pour fêter l'arrivée des beaux jours. 

Attention, notre dernier passage remonte à plus de 4 ans, le cadre et l’expérience ont pu évoluer.