Plus vieille auberge de Paris dédiée à l'alchimiste Nicolas Flamel, l'Auberge Nicolas Flamel s'est refait une beauté après des mois de travaux d'embellissement et de modernisation. L'occasion de passer la porte de cette adresse mythique de la capitale.
Si pour vous, ce lieu empreint d'histoire semblait jusqu'à présent vieillissant et un peu poussiéreux, passez la porte du 51 rue de Montmorency pour découvrir un restaurant contemporain, entièrement rénové tout en sobriété, teintes claires ici, matériaux nobles là, poutres apparentes et cuisine grande ouverte sur la salle en bonus, mais tout en conservant l'âme originelle du lieu.
Longtemps sous l'égide du chef libanais étoilé Alan Geaam qui possède désormais, à deux pas de là, une flopée d'adresses réjouissantes, Qasti et Saj en tête, le mythique restaurant parisien est à présent dirigé d'une main de maître dans un gant de velours par le jeune chef Grégory Garimbay, originaire de Nancy, formé auprès des plus grands et passé par les cuisines du Plaza Athénée ou encore de Thoumieux sous le patronage du chef étoilé Sylvestre Wahid.
Désormais à la tête de ses propres fourneaux, le chef Garimbay entend moderniser l'image de cette institution parisienne dans l'assiette, à travers une cuisine gastronomique contemporaine qui ne renie pas ses racines classiques, et des plats virevoltants qui visent les étoiles en sublimant les plus morceaux du terroir français, à savourer à travers des menus signature en 4 (70€) et 5 services (90€) et un menu déjeuner (38€).
Sur notre table défilent ainsi un excellent poireau mariné, Arlette caramélisée, glace à l'ail noir, émulsion de pommes de terre ratte et vinaigrette à la moutarde ; un généreux homard bleu breton, blettes revenues dans le beurre de homard, corail de homard râpé, jus de homard à partir des têtes fumées au foin ; ou encore un suprême de poularde fondant, risotto de petit épeautre, raifort râpé, pousse-pieds, artichauts rôtis, tuile d'épeautre et jus de volaille.
A noter que pour ces deux plats, les beaux produits sont utilisés dans leur intégralité. Aussi, une fois nos assiettes terminées, on porte à notre table une délicate attention : le foie gras de la poularde, son gésier confit dans le vin, du jambon de cuisse à la sauge fait-maison, et dans la tête du homard bleu, un aspic avec feuilles de blettes et morceaux de homard.
Impossible de passer outre le fabuleux chariot de fromages qui nous fait de l'oeil depuis notre arrivée et sur lequel on retrouve une sélection de fromages réjouissante, avec un Reblochon très coquin et une tomme aux fleurs d'Autriche très parfumée, pour ne citer qu'eux.
Les desserts ne sont pas en reste, à commencer par un pré-dessert aérien, une émulsion de lentilles, crumble de lentilles, crème anglaise à la vanille brulée, et un excellent dessert autour du chocolat et du cèpe, ganache chocolat et biscuit chocolaté, cèpe sauté, brunoise de cèpe, brioche à la poudre de cèpe, glace au cèpe, poudre de cèpe et crème normande.
Un déjeuner excitant jusqu'aux mignardises et ce granola fait-maison et caramel de vin rouge à tremper dans une crème fouettée surmontée de caramel et de raisins secs.
Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur cette institution parisienne et partez à la découverte de L'Auberge Nicolas Flamel 2.0, vous ne serez pas déçu.e du voyage.
Ce test a été réalisé dans le cadre d’une invitation professionnelle. Si votre expérience diffère de la nôtre, merci de le signaler dans les commentaires.
Dates et Horaires
À partir du 12 octobre 2021
Lieu
Auberge Nicolas Flamel
51 Rue de Montmorency
75003 Paris 3
Accès
M° Rambuteau
Site officiel
auberge.nicolas-flamel.fr
Réservations
auberge.nicolas-flamel.fr