Grand Duc, chouette restaurant bistronomique et bar à cocktails vintage au Carreau du Temple

C'est en lieu et place des Chouettes que Grand Duc a ouvert ses portes l'année passée, après des mois de travaux et l'arrivée d'un nouveau chef derrière les fourneaux. A deux pas du Carreau du Temple et de sa grande place ombragée, l'adresse possède, de fait, une vaste terrasse, idéale pour passer un déjeuner estival à l'air frais. 

A l'intérieur, le restaurant surprend par sa hauteur sous plafond qui s'étend sur trois étages et sa magnifique structure de style Eiffel, témoignage du passé d'atelier de joaillerie de l'endroit, modernisée par les architectes Hugo Toro et Maxime Liautard dans un style mêlant Art déco et industriel. Grand Duc est un lieu protéiforme. 

Au rez-de-chaussée, l'adresse dévoile ainsi un bar à cocktails signés du mixologue Matthias Giroud aux assises en cuir cognac, miroirs vieillis et lampes vintage, ainsi que la pièce principale du restaurant baignée de lumière du jour grâce à sa magnifique verrière, son ambiance feutrée, son lustre monumental composé de 361 tiges chromées semblant prêtes à percer le ciel, et son grand duc empaillé, emblème hululophile du restaurant, qui trône au centre de la pièce. 

Grimpez l'escalier d'origine et découvrez le premier étage avec d'autres tables depuis lesquelles il est possible de guetter l'agitation à l'étage inférieur ; montez encore quelques marches et le second et dernier étage aux tons rougeoyants dévoile son bar à vins secret ouvert de 18h à 2h du matin et sa centaine de références, mais aussi un comptoir à sushi préparés minute. 

Côté cuisine, le propriétaire Thibault Vidalenc a pensé à Hervé Nepple, passé par les cuisines de Pierre Gagnaire, Guy Savoy ou encore des frères Jacques et Laurent Pourcel à Maison Blanche. Pour Grand Duc, le chef isérois a imaginé une carte courte et fraiche, mariage d'une cuisine bistronomique et d'inspirations des quatre coins du monde. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouvelle carte. Il est donc l'heure de découvrir ce que nous réserve la carte d'été de Grand Duc, qui reste par ailleurs ouvert en partie au mois d'août - on vous conseille tout de même d'appeler le restaurant pour vérifier ses horaires d'ouverture avant de vous y rendre !

Parmi les belles propositions estivales du restaurant, citons sans détour les moules espagnoles, (11€) charnues et présentes en nombre dans l'assiette, accompagnées d'une tomate confite joliment drapée d'une gelée de tomate, ainsi que l'incontournable burrata crémeuse (13€) délicatement posée sur des tomates green zebra et assortie d'une feuille de shiso frite et d'oeufs de saumon. 

Autres découvertes sapides, les fregola sarda (15€) servies frémissantes dans un plat en fonte et accompagnées de fines tranches de courgette crue et de parmesan fondant ; ou encore le magret de canard (24€), un poil surcuit à notre goût, présenté avec une fine purée cardinale et des morceaux de pêche rôtie, un sucré-salé original. Notez que plats et entrées sont servis de manière très généreuse, et que l'ardoise dévoile les propositions du jour à tarif très abordable - l'entrée le jour de notre passage coûtait ainsi 7€.

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Une chouette adresse qui n'a pas fini de vous surprendre. 

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Ce test a été réalisé dans le cadre d’une invitation professionnelle. Si votre expérience diffère de la nôtre, merci de le signaler dans les commentaires.